2018/Vol.1-N°1 : Dynamiques, spatiales,territoriales et santé en milieu urbain

3 |Impact du débordement des fosses septiques sur le cadre de vie et la santé des populations de Yopougon-andokoi (Abidjan-Côte d'Ivoire)

Impact of the overflowing of septic tanks on the living environment and the health of the populations of Yopougon-andokoi (Abidjan-C

Auteurs

  • ALLA Della André Maître de Conférences gnalladella@gmail.com, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • KAMBIRE Bébé Maîtres de Conférences bekambire@yahoo.fr, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • OSSEY Anonfon Fourier Doctorant osseyfourier@yahoo.fr, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)

Mots-clés:

Yopougon-Andokoi| débordement| fosses septiques| risques sanitaires| cadre de vie|

Résumé

Le problème que relève cette recherche est lié au débordement des fosses septiques qui expose la population aux maladies environnementales. Elle a pour objectif d’étudier les risques sanitaires liés au débordement des fosses septiques sur la population. A l’aide d’une recherche documentaire et d’enquête de terrain, des informations ont été collectées. Les résultats obtenus indiquent que l’inexistence ou l’insuffisance du système d’assainissement collectif fait que les installations autonomes constituent l’essentiel pour l’évacuation des déchets fécaux. L’enquête indique que le débordement des fosses incombe la responsabilité de la population et des autorités publiques. Sur un échantillon de 267 chefs de ménage interrogés, seulement 4,12 % sont raccordés au réseau d’assainissement collectif et une large couverture au réseau autonome de type fosse septique (95,88 %). Ces installations autonomes ont été vidées à 49,22 % contre 50,78 %. La majorité de la vidange s’est faite manuellement (80,16 %). Dans ces conditions, le débordement des fosses constitue une réelle menace pour la santé humaine. Les nuisances visuelles et olfactives ont été exprimées dans les mêmes proportions (50 %) par les enquêtés. Les enquêtés ont signalé également la présence de moustiques (62,97 %), de rongeurs (23,35 %) et d’autres agents (13,68 %) comme vecteurs de maladies.

Introduction

Les nombreux atouts économiques (port, usines, etc.) dont dispose la ville d’Abidjan ont pour conséquences une forte croissance de sa population due à l’arrivée massive d’une population étrangère, un taux de natalité élevé et un exode rural selon E.G. Zoro (2001) cité par K. Dongo et al. (2008, p. 3). Cette croissance mal maîtrisée se manifeste par la prolifération de quartiers précaires dans les dix communes de la ville d’Abidjan (K. Atta et al., 2013, p. 42). Ce qui rend le problème de la gestion des déchets et de l’assainissement urbain particulièrement complexe. Le déficit de gestion de l’environnement a pour conséquence le développement d’un environnement malsain dans ces quartiers qui porte une atteinte grave à la qualité de vie des populations (K. Dongo et al. 2008, p. 11). 
Au nombre des problèmes sociaux que connaît la ville d’Abidjan, se trouve celui de débordement des fosses septiques qui entraîne une dégradation du cadre de vie. Selon l’INS (2014), 26 % des ménages vivant à Yopougon, à Abobo et à Attécoubé ont de graves problèmes de débordement de leurs fosses. Dans ces quartiers, les ménages disposent de systèmes d’assainissement autonome principalement constituées de latrines ou de fosses septiques peu viables. La mauvaise gestion de ces outils d’assainissement se manifeste par l’absence de volonté des ménages à vider le contenu de ces fosses une fois remplies. Cela se traduit par l’écoulement des eaux dans les cours d’habitation et les rues ainsi que de leur stagnation par endroit. Pour F.K. Kouassi (2000) cité par P. Tuo, (2007, p. 10.), l’écoulement à l'air libre ou la stagnation du contenu des fosses septiques est favorisé par le comportement et le manque de conscience en matière d'assainissement de la part des populations.
Par ailleurs, la vidange des fosses qui est réalisée le plus souvent par des opérateurs informels (société de vidange mécanique) voire clandestins (vidangeurs manuels) ont pour conséquence le déversement des boues sans contrôle dans la nature le plus souvent à proximité des habitations. Les conséquences de ces pratiques de vidange sont désastreuses pour le cadre de vie des populations qui restent en contact avec les excrétas. Selon H. Koanda (2006) cité par Cissé, 2011, p. 33), les excrétas, dans le cas particulier des boues de vidanges peuvent contaminer les populations par voie orale sous forme solide et liquide due à la prolifération d’hôtes intermédiaires ou par respiration à travers les mauvaises odeurs. Pour A. Coulibaly (2006), le débordement des fosses septiques qui laissent couler les eaux noires dans les cours est un réel problème de santé publique.
À l’instar des problèmes environnementaux que connaissent les quartiers non planifiés de la ville d’Abidjan, Andokoi, quoique métamorphosé du fait de l’urbanisation accélérée de la capitale économique est confronté aux problèmes de débordement des fosses septiques. Les différents modes de gestion des fosses exposent les populations à des risques sanitaires. Mais aucune étude spécifique ne s’est encore penchée sur le problème des fosses septiques qui compromet la santé des populations environnantes dans la commune de Yopougon.
Le présent article étudie l’impact du débordement des fosses septiques dans le cadre de vie des populations et les risques sanitaires auxquels elles sont exposées. Andokoi, zone d’étude de cette recherche fait partie des 12 villages Ébrié et Attié autour desquels s’est constituée la commune de Yopougon. Il est entouré au nord et à l’est par la forêt du Banco, au sud par les quartiers la Gare, Sogefia Siporex et Banco nord et à l’ouest par la Zone Industrielle (Carte n°1).
Carte n°1 : Localisation de la zone d’étude dans la commune de Yopougon
Le quartier couvre une superficie de 17,9 ha avec une population estimée à 35 852 habitants (INS, 2014), soit une densité de 2003 habitants/ha. La forte croissance démographique de cette zone d’étude est liée à sa position stratégique de zone d’accueil de population en activité à la zone industrielle de Yopougon avec laquelle elle fait frontière.

Méthodologie

2. Matériel et méthodes de collecte des données

2.1. Techniques de collecte des données

Deux techniques ont été utilisées dans cette recherche. Il s’agit de recherche documentaire (ouvrages, rapport, articles scientifiques, thèses et mémoires) qui a permis d’avoir des informations sur les facteurs explicatifs du débordement des fosses. Il s’agit également de l’enquête de terrain (l’observation et l’enquête par questionnaire).
L’observation a permis d’identifier les différents types d’habitat et de se rendre compte du caractère insalubre du quartier. L’observation a également porté sur l’écoulement des eaux noires des fosses septiques dans les cours et les boues extraites des fosses et enterrées in situ.
Le questionnaire a été adressé aux chefs de ménage, dans le but d’obtenir des informations relatives à la gestion des fosses septiques et les risques sanitaires. La taille de l’échantillon a été calculée en utilisant la formule de Fisher : n= [t2p(1- p)/e2].[N-n/N-1], avec : n : taille de l’échantillon ; N : taille de la population-mère ; e : marge d’erreur à 5% (valeur type : e = 0,05); t : paramètre de risque d’erreur liée à l’intervalle de confiance (pour 95% de niveau de confiance, t = 1,96) ; p = 0,226 qui est une valeur statistique pour majorer la taille de l’échantillon. Ainsi, pour une population totale de 35 852 habitants (INS, 2014), l’enquête a été menée auprès de 267 chefs de ménage dans la période d’octobre à décembre 2017, période pendant laquelle la fin de la saison de pluie laisse apparaître le phénomène de débordement des fosses.

2.2. Traitement des données

Le traitement des données collectées s’est fait à l’aide du logiciel sphinx version 5.0. La combinaison de l’arithmétique et de la logique, faisant intervenir des données quantitatives et qualitatives, a pour but de confronter les résultats obtenus avec ceux des études antérieures. Les résultats obtenus ont fait l’objet d’un recoupement avec ceux contenus dans la littérature. Ils sont exprimés sous forme d’analyses statistique et graphique à partir du logiciel Sphinx.

Résultats

3. Résultats

3.1. Facteurs favorisant le débordement des fosses septiques

Les principaux facteurs favorables au débordement des fosses septiques sont liés au type d’habitat, au type d’assainissement, à la taille des ménages et à la fréquence de vidange des fosses.
3.1.1. Type d’habitat
L’habitat, dans le quartier Andokoi, est de bas, moyen et haut standing. Mais on y trouve aussi de l’habitat précaire, généralement faits de matériaux de récupération (Carte n°2).
Carte n°2 : Typologie de l’habitat à Andokoi

Typologie de l’habitat à Andokoi

L’habitat de haut standing, disposant des lieux d’aisance appropriés (présence de toilettes et de WC bien aménagés), est occupé seulement par 10,86 % des enquêtés. Le second type d’habitat relevant du moyen standing est occupé par 17,98 % des ménages enquêtés. L’habitat de bas standing généralement occupé par les populations à revenus moyens se caractérise par un mode d’organisation de l’espace qui est couramment la concession. Ce type d’habitat est majoritaire (58,05 %) avec des W.C et douches en bande (Photo n°1). 13,11 % des ménages habitent des habitats de type précaires.
Photo n°1: Une bande commune de W.C et de douches au sous-quartier Château
Une bande commune de W.C et de douches au sous-quartier ChâteauSource : OSSEY A.F., 2017
3.1.2. Type de l’assainissement essentiellement autonome
La déficience dans la gestion des excrétas expose la population à des risques de maladies. Le graphique n°1 représente la répartition du système d’assainissement utilisé par les ménages à Andokoi.
Graphique n°1 : Répartition du système d’assainissement utilisé par les ménages à Andokoi
Deux systèmes d’assainissement sont utilisés à Andokoi. Il s’agit de l’assainissement individuel ou autonome de type latrine à fosse septique et l’assainissement collectif avec une couverture extrêmement faible. L’assainissement individuel est utilisé par 95,88 % des ménages enquêtés tandis que l’assainissement collectif est seulement utilisé par 4,12 % des enquêtés.
3.1.3. Taille des chefs de ménage utilisant une même fosse sceptique
Dans les cours d’habitation, parfois l’unique fosse septique sert de lieu d’évacuation des déchets fécaux à plusieurs ménages. Le tableau n°1 présente les différentes tailles des chefs de ménage qui utilisent la même fosse dans les cours.
Selon l’enquête menée, sur 256 chefs de ménage enquêtés dont les lieux d’aisance sont connectés à l’assainissement autonome, seulement 4,30 % de ceux-ci partagent à deux la même fosse septique dans les cours d’habitation. Pour la taille de trois à cinq chefs de ménage, ce sont 9,76 % des enquêtés qui utilisent la même fosse. Concernant la taille de six à 10, la fosse est utilisée par 28,13 % des ménages enquêtés. Quant à la taille de plus de 10 chefs de ménage, ce sont un peu plus de la moitié (57,81 %) des enquêtés qui partagent la même fosse septique. Ces outils d’assainissement ne répondent plus parfois aux besoins croissant d’une population de plus en plus nombreuse. Ce qui finit par obstruer la fosse avec l’écoulement des eaux grises comme l’on aperçoit sur la photo n°2.
Photo n° 2 : Une fosse en arrière-cour de plus de 30 ans d’existence à Andokoi
Une fosse en arrière-cour de plus de 30 ans d’existence à AndokoiSource: OSSEY A.F., 2017
3.1.4. Fréquence de vidange des fosses
Compte tenu de la pression démographique sur les outils d’assainissement autonome, il est nécessaire que les fosses soient vidangées à des fréquences régulières pour éviter l’étalement des eaux grises dans les cours, le contraire étant admis. Le tableau n°2 donne la répartition des fréquences de vidanges des fosses telles que pratiquées par les chefs de ménage.

Il ressort de l’enquête que 50,78 % des fosses septiques n’ont jamais été vidées par les chefs de ménage pour des raisons d’ordre financier, structurel (absence de voie d’accès) ou rationnel (fosse à usage personnel ou unique). Toutefois, 49,22 % des fosses ont été une fois vidées à des fréquences irrégulières (Graphique n° 2).

Sur 126 chefs de ménage ayant vidangé leurs fosses, seulement 4,76 % le font une fois par an. La part des ménages qui vident leurs fosses tous les deux ans est de 16,67 %. Concernant les vidanges faites tous les trois ans, elles se réservent à 28,57 % des enquêtés. Quant à la fréquence de vidange faite à partir de trois ans et plus, elle domine largement avec 50 %.

3.2. Risques sanitaires et environnementaux liés au débordement des fosses

Le mode de vidange des fosses, les types de nuisances liées à leurs débordements et la prolifération de vecteurs exposent les populations à des risques de maladies environnementales.
3.2.1. Risques sanitaires dus au mode de vidange inapproprié des fosses septiques
Dans cette recherche, deux types de vidanges s’offrent aux ménages ayant vidé une fois leurs fosses septiques. Il s’agit de la vidange manuelle et de la vidange mécanique (Graphique n°3).
Graphique n°3 : Modes de vidange des fosses septiques
Selon les résultats de l’enquête, seulement 19,84 % des chefs de ménage ont utilisé la vidange mécanique faite par des camions vidangeurs. La majorité des enquêtés (80,16 %) ont opté pour la vidange manuelle de leurs fosses soit par un membre de la famille, soit par un artisan mais le plus souvent enterrée in situ illustrée par la photo n°3.
Photo n° 3: Vidange faite et enterrée in situ à Andokoi
 Source : OSSEY A.F., 2017
3.2.2. Risques sanitaires selon les types de nuisances issues du débordement des fosses septiques
En fonction des déclarations des populations, le débordement des fosses septiques dans le cadre de vie engendre des nuisances à la fois visuelles et olfactives (Tableau n°3).
Tableau n°3 : Répartition des enquêtés en fonction des types de nuisances
Source : Nos enquêtes de terrain, 2018
Les enquêtes effectuées auprès des chefs de ménage montrent que les débordements des fosses dans le cadre de vie engendrent différents types de nuisances. Ces gènes à la fois visuel et olfactif se sont exprimés dans les mêmes proportions (50 %) ; ce qui exprime les risques encourus par les ménages.
3.2.3. Risques environnementaux et prolifération de vecteurs de maladies
L’enquête sur le terrain montre que les fosses abandonnées ou les eaux qui dégoulinent hors de ces fosses sont des lieux de développement de différents vecteurs responsables de maladies environnementales. La répartition de ces vecteurs de maladies est indiquée dans le tableau n°4.
Tableau n°4 : Répartition des vecteurs de maladies selon les enquêtés
Source : Nos enquêtes de terrain, 2018
L’enquête révèle que la présence de moustiques a été signalée par 62,97 % des chefs de ménages alors que celle des rongeurs est de 23,35 %. Les mouches et les cafards ont constitué le dernier groupe de vecteurs mentionné dans cette étude. Leur présence a été signalée par 13,68 % des enquêtés.

Conclusion

Conclusion

Cette étude a montré que différents facteurs ont favorisé le débordement des fosses septiques dans le cadre de vie des populations du quartier Andokoi dans la commune de Yopougon. Le nombre et la taille des ménages exercent une pression sur les fosses existantes. L’absence ou l’insuffisance d’un assainissement collectif a pour conséquence l’utilisation d’un système autonome composé de fosses septiques dont la fréquence de vidange irrégulière entraîne le débordement du contenu dans les cours et rues. Les difficultés liées à la vidange des fosses septiques sont dues au manque de moyens financiers, à une connaissance limitée de leur fonctionnement ainsi que leurs conséquences sur la santé humaine. Le débordement de ces fosses dégrade non seulement le cadre de vie mais occasionne la prolifération des vecteurs pathogènes dans la transmission des maladies aux populations. Il s’avère donc nécessaire que des campagnes de sensibilisation soient menées auprès des populations et que les activités de collecte et de transport des boues soient planifiées par les autorités municipales afin de réduire l’exposition des populations aux maladies environnementales.

Références

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Publié

08 Juillet 2018

Comment citer

Revue Espace, Territoires, Sociétés et Santé ,[En ligne], 2018,, mis en ligne le 08 Juillet 2018. Consulté le . URL: https://www.retssa-ci.com/index.php?page=detail&k=19

Numéro

Rubrique

Espace naturel, Environnement et Santé