2022/Vol.4-N°10 : VARIA

17 |EMIGRATION DANS LE VILLAGE DE KOUKOUDE : IMPACTS DEMOGRAPHIQUE, SOCIO-ECONOMIQUE ET TERRITORIAL

EMIGRATION IN THE VILLAGE OF KOUKOUDE: DEMOGRAPHIC, SOCIO-ECONOMIC AND TERRITORIAL IMPACTS

Auteurs

  • TCHALLA Kokou Maître-Assistant koktchalla@gmail.com, Université de Kara (Togo)
  • ATCHOLE Eyanah Maître-Assistant edouardatchole@gmail.com, Université de Lomé (Togo)

Mots-clés:

Togo| village de Koukoudè| Emigration| population| environnemental|

Résumé

Le village de Koukoudè, au Nord du Togo, subit le phénomène d’émigration. Les données de recensement indiquent que les effectifs de sa population ont diminué de 1008 habitants en 1970 à 313 h en 2010, soit un taux de décroissance de -2,9%. Dans le même temps, les densités sont passées de 70 hbts/km² à 22 hbts/km². Les raisons jadis évoquées pour justifier l’émigration, notamment les déplacements forcés imposés par le colon ou encore la recherche des terres arables ne semblent plus d’actualité. Quelles seraient donc les nouvelles motivations des émigrations à Koukoudè et quels sont les effets de ce phénomène sur le village ? L’article décrit le phénomène d’émigration dans ce village et analyse ses impacts sur les évolutions des effectifs de population, sur les conditions de vie du milieu et sur les enjeux de mutations environnementales. La démarche méthodologique est basée sur des enquêtes auprès des chefs de ménage ayant au moins un émigré au moment de l’enquête. Les résultats indiquent que les effets de l’émigration se manifestent par une forte érosion démographique, une paupérisation des populations et une dégradation de l’environnement. L’aspect visible en est une forte proportion de personnes âgées et un habitat en ruine, envahi par la végétation et les animaux sauvages.

Introduction

L’émigration des populations dans la partie septentrionale du Togo a commencé principalement avec la colonisation allemande. Le but était de mettre en valeur les terres du Centre et du Sud du pays, qui étaient restées jusqu’alors non-occupées. Les populations d’ethnie kabyè qui vivaient depuis longtemps en autarcie sur les massifs du même nom, ont été les plus touchées par ces déplacements forcés. L’administration coloniale aurait trouvé aux kabyès un réservoir d’hommes où elle a puisé pour la mise en valeur du pays notamment dans la construction des routes.
Le phénomène s’est poursuivi et s’est même intensifié au lentement de la colonisation jusqu’à ce jour. Marguerat dira qu’au Togo, les groupes « migratoires » les plus importants sont les kabyè suivis des ouatchi du Sud du pays. Selon lui, l’exode est une nécessité vitale pour ces peuples car leurs terres sont surpeuplées et surexploitées (A. Amavi et Y. Marguerat Y., 1983, p. 9). Ces déplacements de population ont fortement touché plusieurs villages dans le nord du Togo, dont Koukoudè qui a été lourdement affecté.
Koukoudè est un village du canton de Lama Dessi, dans la préfecture de la Binah, dans l’extrême Nord-Est de la région de la Kara au Togo. C’est une localité rurale qui a subi une véritable « hémorragie » démographique. En effet, en 1968, ce village comptait déjà près de 226 émigrants à la recherche du numéraire (A. Tedihou, 1997, p.21). Un fait rare, les données des différents recensements indiquent que les effectifs de sa population ont régressé de façon significative durant les 40 dernières années. Ils seraient ainsi passés de 1 008 habitants au recensement de 1970 à 313 habitants au dernier recensement en 2010, soit un taux de croissance annuel négatif de près de -3%. Au cours de la même période, les densités ont suivi la même régression, passant de 70 hbts/km² à 22 hbts/km².
Les raisons jadis évoquées pour justifier l’émigration, notamment les déplacements forcés imposés par le colon pour coloniser les terres de l’intérieur du pays, ou encore la recherche des terres arables, ne semblent plus d’actualité. Quelles seraient alors les nouvelles orientations des émigrés et quels sont les effets de ce phénomène sur le village ?  L’article décrit ainsi le phénomène d’émigration dans un contexte propre à ce village et analyse les impacts de ce phénomène sur les évolutions des effectifs de population, sur les conditions de vie du milieu et sur les enjeux en terme de mutations environnementales. Elle est conduite par l’hypothèse selon laquelle : l’émigration dans le village de Koukoudè a pour but la recherche des meilleures conditions de vie provoquant le dépeuplement du village, l’indigence de la population et une dégradation de l’espace de vie des habitants.

Méthodologie

1. Démarche méthodologique

Les données utilisées pour les résultats de cette étude sont de nature à la fois quantitative et qualitative. Les données quantitatives sont issues de deux sources principales. D’une part, la collecte des données secondaires sur les statistiques démographiques du village de Koukoudè, fournies principalement par les résultats des recensements de la population et de l’habitat au Togo. D’autre part, la collecte des données primaires, basée sur le principe des enquêtes de terrain effectuées auprès des chefs de ménage. D’après les résultats du dernier recensement général de la population et de l’habitat en 2010 au Togo, le village de Koukoudè compte 313 habitants en raison de 4,4 individus par ménage (DGSCN, 2012). Sur la base de ces données, on estime à 71 le nombre total des ménages dans le village. Vu leur effectif réduit, tous les ménages ont été retenus pour les enquêtes. Le critère de choix des répondants a privilégié ceux des ménages ayant enregistré au moins un émigré, âgé de 15 ans et plus, depuis au moins un an au moment de l’enquête. En raison de ce critère, les enquêtes par questionnaire ont été effectuées auprès de 56 chefs de ménage. Les individus interrogés ont donc fourni un témoignage sur les motivations et les orientations des émigrés, les relations des émigrés avec le village. La méthode pour les données qualitatives a procédé par l’observation directe, une stratégie méthodologique idéale pour apprécier l’impact territorial du phénomène migratoire dans le village.

Résultats

2. Résultats

L’analyse des données porte sur les caractéristiques des émigrants, leurs motivations et leurs destinations, ainsi que les effets du phénomène d’émigration sur le village de Koukoudè.

2.1. Caractéristiques sociodémographiques des émigrés du village de Koukoudè

D’après les résultats des enquêtes auprès des ménages ayant enregistrés au moins un départ d’individu au cours de ces douze derniers mois, environ un total de 653 émigrés de 15 ans et plus ont été recensés dans le village de Koukoudè. Les candidats à l’émigration dans le village de Koukoudè présentent des profils socio-démographiques assez diversifiés.
Les résultats des enquêtes montent que l’émigration dans ce village concerne aussi bien les hommes que les femmes, dans des proportions respectives d’environ 76% et 24% des enquêtés (Graphique n°1).
Graphique n°1 : Répartition des émigrés du village de Koukoudè selon le sexe
Source : Enquête de terrain, 2021
Les émigrés âgés de 15-29 ans sont les plus représentés, avec un total de 522 individus, soit 80% des individus. Il est clair que l’émigration concerne beaucoup plus les tranches les plus jeunes, avec un pic de 38% chez les 20-24 ans (Tableau n°1).
Tableau n°1 : Répartition des émigrés par tranche d’âge dans le village de Koukoudè en 2015tableau1
Source : Enquête de terrain, 2021
Presque la moitié des émigrés sont des célibataires (49%) ; alors que 40% d’entre eux sont mariés et 10% sont divorcés (Graphique n°2).
Graphique n°2 : Répartition des émigrés suivant le statut matrimonialgraphique 2
Source : Enquête de terrain, 2021
Selon les résultats des enquêtes, 42% des émigrés ont un niveau d’étude primaire, contre 34% qui ont atteint le niveau du collège, alors que près du quart n’a pas fréquenté l’école (Graphique n°3).
Graphique n°3 : Répartition des émigrés suivant le niveau d’instructionGraphique 3
Source : Enquête de terrain, 2021
Les caractéristiques démographiques et socio-professionnelles conditionnement en partie les causes des émigrations dans le village de Koukoudè.

2.2. Causes des émigrations dans le village de Koukoudè

Les causes de l’émigration des populations du village de Koukoudè sont diverses et variées.
2.2.1. Un environnement physique peu favorable à la mise en valeur agricole
Le village de Koukoudè se trouve dans un ensemble de la chaîne des monts kabyè dans le Nord-Est du Togo. L’observation de la zone indique un relief de plateau élevé, d’environ 350 m, difficile d’accès avec des versants très raides par endroit. Par exemple, le versent à l’Ouest de Koukoudè présente un escarpement que les populations désignent par la toponymie de « ptika » qui signifie littéralement « là où les roches sont superposées l’une sur l’autre » (Photo n°1). 
Photo n°1 : Aperçu du versant Ouest du plateau du village de Koukoudè, appelé« ptika »Photo 1
Cliché : Atchole E. ; novembre 2021
Ce relief est un handicap pour le développement local dans la mesure où il rend très difficile les possibilités de développement agricole, principale activité économique du village.
La photo n°2 montre la technique de la « culture en terrasse » pratiquée par les populations sur les versants raides. Cette technique consiste à entasser les pierres sur les flancs du plateau pour ainsi bloquer l’érosion et avoir de la terre arable.
Photo n°2 : Espace aménagé de la culture en terrasse à KoukoudèPhoto 2
Cliché : Atchole E. ; novembre 2021
Mais de nos jours, cette technique de culture n’est plus maîtrisée par les jeunes. L’on peut ainsi voir sur les versants de la montagne de très vastes espaces laissés en friche ; et les murettes témoins de la culture en terrasse sont rompues et sont devenues des vestiges. La nature argileuse des sols en contrebas de la montagne et la disposition chaotique des roches en altitude, concourent à rendre l’établissement humain très difficile.
2.2.2. Des motifs d’ordre socio-économique et culturel
Selon les témoignages des enquêtés, le motif principal évoqué par les émigrés est relatif aux problèmes familiaux, notamment les accusations de sorcellerie, les conflits d’héritage, les divorces, l’envie et la jalousie (plus de 40%). Le second motif est la recherche des meilleures conditions (32%). Une proportion non négligeable de 13% a mentionné le regroupement familial. D’autres raisons évoquées par 15% des émigrés portent sur la recherche de terre cultivable ou pour faire des études, suivre une formation ou apprendre un métier (Graphique n°4).
Graphique n°4 : Proportion des enquêtés selon les causes de l’émigration dans le village de KoukoudèGraphique 4
Source : Enquête de terrain, 2021
Selon les motifs d’émigration, les émigrés prennent des trajectoires diverses.

2.3. Zones d’accueil des émigrants du village de Koukoudè

Le phénomène de migration dans le village de Koukpudè revêt un caractère international. En effet, d’après les enquêtés, si 63% des émigrants se sont installés dans d’autres régions du pays, une proportion importante de 36% d’entre eux sont partis hors du pays pour aller vers les pays de la sous-région ouest africaine, notamment le Bénin et le Nigéria principalement (Graphique n°5).
Graphique n°5 : Répartition des émigrés suivant la localité d’accueilGraphique 5
Source : Enquête de terrain, 2021
Les émigrés internationaux concernent en majorité des jeunes de moins de 25 ans qui choisissent de se rendre au Bénin ou au Nigéria, pour le métayage pendant une durée allant de deux à cinq ans avant de revenir saluer juste les parents pour repartir.
La carte n°1 suivante présente la carte des flux des émigrants du village de Koukoudè. L’on observe la vague la plus importante de l’émigration orientée de la localité de Koukoudè en direction du Sud-Sud-Ouest à l’intérieur du pays, vers la Région des Plateaux et la capitale Lomé. Une deuxième vague est celle des migrants qui ont traversé la frontière la plus proche pour se diriger vers le Bénin, et éventuellement continuer jusqu’au Nigéria.
Carte n°1 : Flux migratoire dans le village de KoukoudèPhoto 2
Source : Fond cartographique de la DGSCN, 2013 ; modifié par K. Tchalla
En considérant la durée de l’émigration, il ressort que le phénomène s’intensifie de nos jours. En effet, d’après les témoignages des enquêtés, près de 46% des émigrants seraient partis il y’a moins de cinq ans. Environ 27% des émigrés auraient passé entre cinq et dix ans ; alors qu’un peu plus de 24% d’entre eux ont passé plus de dix ans. Les quelques 3% dont les enquêtés ne se souviennent pas de la durée de leur départ peuvent être considérés comme ceux ayant passé une très longue durée, induisant ainsi une perte de mémoire chez les interviewés (Figure n°7).  
Figure n°7 : Proportion des enquêtés selon la durée de la migrationFigure 1
Source : Enquête de terrain, 2021
Ces flux d’émigration ont eu des répercussions importantes sur le village de Koukoudè.

2.4. Impacts du phénomène d’émigration sur le village de Koukoudè

La méthodologie déployée a permis de relever trois types d’impacts majeurs, portant sur le peuplement du village, les activités économiques et le milieu physique.
2.4.1. Impact démographique : le dépeuplement du village de Koukoudè 
D’après les données de la Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale (DGSCN, 2012 ; Gozo K., 1989), le village de Koukoudè a subi une chute importante de sa population qui a vu ses effectifs passer de 1008 individus en 1970 à quelques 313 individus en 2010 (Figure n°1).
Figure n°1 : Evolution de la population de Koukoudè de 1970 à 2010Figure 1
Source : K. Tchalla, d’après les données de la DGSCN, Lomé, 2012
Koukoudè subit une véritable « érosion » démographique, avec des coupes claires dans les populations d’âges les plus productifs. La régression des effectifs scolaires de l’établissement du village en est une preuve de ce dépeuplement (Figure n°2)
 Figure n°2 : Effectifs comparés des élèves du village de Kokoudè de 2010 à 2020Figure 2
Source : Enquête de terrain, 2021
Le dépeuplement du village se traduit également par des maisons en ruine, signe d’un abandon plus ou moins récent ou encore des habitats en état de ruine, envahis par les herbes (Planche photos n°1).
Planche photos n°1 : Des concessions abandonnées dans le village de KoukoudèPlanche 1
Cliché : Atchole E. ; octobre 2021
Le paysage de Koukoudè laisse également apparaître des concessions complètement désertes ou parfois habitées par seulement une ou deux parents âgés. D’après les témoignages, les maisons totalement en ruine ou complètement détruites sont généralement celles des habitants qui ont quitté le village pour des problèmes de sorcellerie ou de problèmes de famille. En général, ces derniers partent avec toute la maisonnée pour ne plus jamais revenir.
2.4.2. Impact socio-économique de l’émigration dans le village de Koukoudè
Parmi les raisons de l’émigration dans le village de Koukoudè figure en bonne place le besoin d’enrichissement (32%). Dans cette optique, les émigrants devraient contribuer par leurs apports au développement de leur village, notamment la modernisation de l’habitat, l’installation des petits commerces, etc. Mais tel n’est pas le cas dans le village de Koukoudè où aucune réalisation des émigrés n’est perceptible dans le paysage du village.
L’agriculture est en régression et les rendements sont de plus en plus faibles donnant naissance à des longues périodes de soudure atteignant quatre mois (d’avril à juillet). L’on note une régression des champs lointains visibles de part et d’autre de la montagne. Même, les champs de case connaissent des jachères dans la montagne avec les murettes des cultures en terrasses détruites fermant par endroit des sentiers qui eux-mêmes sont abandonnés (Photo n°3).
Photo n°3 : Vue d’une parcelle de champ abandonnée

Photo 3

Cliché : Tchalla K. ;  août 2021
Le dépeuplement du village a entraîné une pénurie de la main d’œuvre agricole. Les femmes et les enfants sont désormais mis à contributions dans les travaux champêtres (Planche photos n°2).
Planche photos n°2 : Travaux champêtres des femmes et enfantsPlanche 2
Cliché : Tchalla K. ; août 2021
La régression voire l’abandon des activités économiques par certains villageois se traduit par l’abandon de la place du marché (Photo n°4) qui ne s’anime plus depuis un long temps, faute d’approvisionnement, mais aussi de clientèle.
Photo n°4 : Vue de la place du marché abandonnée et envahie par les herbesPhoto 4
Cliché : Tchalla K. ; août 2021
D’après les témoignages recueillis, le village de Koukoudè était doté d’un marché qui s’animait tous les jeudis de la semaine. Les femmes en particulier allaient y vendre des produits agricoles locaux. On y trouvait des produits des champs tels que l’igname, le sorgho, le haricot, le voandzou, les légumes, etc. Koukoudès jadis était une des zones pourvoyeuses des produits d’élevage dans sa région : poulets, chèvres et porcs principalement. Le marché de Koukoudè donnait l’occasion aux femmes surtout de vendre leurs produits de transformation locale, notamment la bière locale tchoukoutou, une des spécialités des femmes de Koukoudè. C’était également le lieu où on pouvait trouver des produits de cueillette, notamment les graines des fruits de baobab et de néré recherchées pour leurs vertus alimentaires.
2.4.3. Impact environnemental de l’émigration dans le village de Koukoudè
Les effets environnementaux du dépeuplement et de la régression des activités économiques, surtout l’agriculture se caractérisent par la destruction des aménagements. La Photo n°5 indique que la nature reprend ses droits dans les zones jadis aménagées.
Photo n°5 : Vue d’un champ laissé en jachère en pleine reconstitutionPhoto 5
Cliché : Tchalla K. ; août 2021
Les résultats ont permis d’apporter un éclairage sur les impacts de l’émigration dans le village de Koukoudè. Les effets de la forte émigration dans cette localité se manifestent par une forte érosion démographique, une paupérisation des populations ; un abandon et une dégradation de son environnement. L’aspect visible en est un habitat en ruine, envahi par les herbes et les animaux sauvages.

Conclusion

Les investigations réalisées auprès des ménages des émigrés et les entretiens conduits dans le village de Koukoudè ont permis de mesurer l’importance du phénomène d’émigration et de dégager ses causes, avant de relever les effets de ce phénomène sur le village. Les résultats révèlent que le village de Koukoudè est caractérisé par un phénomène d’émigration très important. Le phénomène concerne aussi bien les jeunes hommes que les jeunes femmes, ayant des caractéristiques sociodémographiques variables. Les causes les plus citées pour justifier cette émigration massive sont d’ordre physique et socioculturel, notamment le relief et le manque des espaces cultivables, la pauvreté et les problèmes sociaux. Il ressort également que le village de Koukoudè est sujet à de multiples envahissements de singes qui dévastent les champs des villageois à peine mature.
Les conséquences qui découlent de cette forte émigration sont de trois ordres. D’abord le dépeuplement du village marqué par la diminution des effectifs de la population. Ensuite une forte régression des activités économiques, faute d’une main-d’œuvre valide. Et enfin, la dégradation du cadre de vie du village, caractérisée par les maisons abandonnées et en ruine, mais aussi par l’envahissement du village par les singes en particulier.

Références

Références bibliographiques

ASSOCIATIONS VILLAGEOISES DES JEUNES EN ACTIVITE POUR LE DEVELOPPEMENT ET L’EPANOUISSEMENT, 1994, Etude du milieu pour contrôle de connaissance des Associations Villageoises des Jeunes en Activité pour le Développement et l’Epanouissement Rapport d’étude, Binah, 76 p.
AMAVI Ayikoé et MARGUERAT Yves, 1983, Analyse des résultats provisoires du recensement de 1981: la population de Lomé, 46 p.
AYERBE Alain, 1999, « Démographie et aménagement touristique dans la vallée pyrénéenne. Le cas de la vallée d’Aure », Actes du XIe Colloque national de démographie, Strasbourg, 5, 6 et 7 mai 1999, pp. 375-380.
DAVID Olivier, 2004, La population mondiale : répartition, dynamique et mobilité, Col. Armand Colin, 194 p.
DGSCN, 2012, Recensement général de la population et de l’habitat (06 au 21 novembre 2010). Résultats définitifs, Lomé, 44 p.
EGGERICK Thierry et POULAIN Michel, 1999, « Une « logique démographique » pour le suivi du développement durable de la société, dans un cadre local », Actes du XIe Colloque national de démographie, Strasbourg, 5, 6 et 7 mai 1999, pp. 327-338.
GOZO Kodjo, Analyses des données du Recensement général de la population et de l’habitat 9-22 novembre 1981. Document-analyse n°2 : Composition et distribution géographique de la population togolaise, Direction générale de la statistique et de la comptabilité nationale, Lomé, 104 p.
KATCH Patrick, 2012, Le fantôme de Dékoukou, Editions Kip Koul, France, 121p.
LUCIEN-BRUN Bernard et Anne-Marie PILLET-SCHWARTZ, 1987 : Les migrations rurales des kabyè et des losso (Togo), Éditions de I'ORSTOM, Institut Français de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération, Collection Travaux et Documents n°202, Paris, 391 p. + annexes.
PARANT Alain et THEVENIN Marc, 1999, « Ages et territoire », Actes du XIe Colloque national de démographie, Strasbourg, 5, 6 et 7 mai 1999, pp. 235-249.
ROBERT Bernard, 1968, « Conséquences de l’exode rural sur la composition par sexe des populations des campagnes », Relations industrielles / Industrial Relations, 23(1), 123-144.
SAUVY Alfred, 1971, « L'exode rural, suivi de deux études sur les migrations. Présentation d'un cahier de l’I.N.E.D. », Population, 26ᵉ année, n°3, 1971. pp. 519-524; doi : 10.2307/1529141
TEDIHOU Abigaïl, 1997, Ngbe & Hara ou coopératives traditionnelle rurale en pays kabyè, Les offset de l’imprimerie la Fontaine, Lomé, 131 p.
YABOURI Namiyate, 2004, Les mobiles de la migration des moba-gourma vers la zone de Notsè, mémoire de maîtrise, FLESH, Université de Lomé, 132 p.

Downloads

Publié

31 Décembre 2022

Comment citer

Revue Espace, Territoires, Sociétés et Santé ,[En ligne], 2021,, mis en ligne le 31 Décembre 2022. Consulté le . URL: https://www.retssa-ci.com/index.php?page=detail&k=265

Numéro

Rubrique

Qui sommes-nous ?