Introduction

Au cœur de Korhogo au nord de la Côte d'Ivoire, l'agriculture maraîchère constitue un pilier essentiel de l'économie locale, fournissant des moyens de subsistance à de nombreuses familles. Toutefois, cette activité vitale n'est pas sans défis, notamment en matière d'information, d'éducation et de communication (IEC) environnementales. Les producteurs de maraîchers de Korhogo rencontrent des difficultés pour accéder aux connaissances nécessaires sur les meilleures pratiques agricoles, les nouvelles technologies, la gestion des ressources naturelles et les réglementations environnementales spécifiques à leur contexte. Cette situation soulève des questions cruciales sur la manière d'améliorer l'accès à l'information pertinente et d'élargir leur compréhension des enjeux environnementaux locaux, notamment en ce qui concerne l'usage des pesticides.

Le choix de ce sujet est motivé par l'urgence de répondre aux besoins des producteurs de maraîchers à Korhogo en matière d'IEC environnementales. La méconnaissance des impacts environnementaux des pratiques agricoles et l'insuffisance d'informations adaptées compromettent la durabilité de leur activité et la santé des écosystèmes locaux. En comblant ce déficit d'IEC, cette étude vise à proposer des solutions concrètes pour renforcer la durabilité et la productivité de l'agriculture maraîchère à Korhogo.

Les producteurs de maraîchers à Korhogo sont-ils suffisamment informés des effets de leurs pratiques agricoles, notamment de l'usage des pesticides, sur leur santé et sur l'environnement local ? Comment améliorer l'accès à l'information et renforcer la communication sur les enjeux environnementaux spécifiques à leur activité ?

Nous supposons que les producteurs de maraîchers à Korhogo ne disposent pas d'une connaissance adéquate des impacts environnementaux de leurs pratiques, en particulier en ce qui concerne l'utilisation des pesticides. De plus, nous postulons que l'amélioration de l'IEC environnementales peut jouer un rôle clé dans l'adoption de pratiques agricoles plus durables et responsables.

L’objectif de cette recherche est d’analyser l’accès à l’information, l’éducation et la communication environnementales à l’endroit des producteurs de maraîchers de la ville de Korhogo.

Les objectifs spécifiques visent d’abord à évaluer le niveau actuel de connaissance des producteurs de maraîchers à Korhogo concernant l'usage des pesticides et leurs effets sur la santé humaine et l'environnement. Ils visent aussi à analyser les obstacles spécifiques qui limitent l'accès à l'information et à l'éducation environnementale pour les producteurs de maraîchers. Enfin, ils permettront de proposer des recommandations pour améliorer l'IEC environnementales à l'égard des producteurs de maraîchers à Korhogo, en mettant l'accent sur des stratégies adaptées à leurs besoins et à leur contexte.

Méthodologie

1. MÉTHODOLOGIE

Cette recherche adopte une méthodologie qualitative basée sur des observations et des entretiens approfondis menés dans divers quartiers de Korhogo, dont Nathio, Petit-Paris, Torgokaha, Ponvogo et Kôkô. L'échantillonnage a été réalisé de manière raisonnée, mobilisant 112 participants représentatifs de la communauté des producteurs de maraîchers. L'analyse des données se concentrera sur la compréhension des lacunes actuelles en matière d'IEC environnementales et sur l'identification de pistes concrètes pour améliorer la diffusion d'informations et renforcer la sensibilisation aux pratiques agricoles durables.

Elle adopte une approche mixte pour approfondir la compréhension des défis rencontrés par les producteurs de maraîchers à Korhogo en matière d'IEC environnementales. L'approche quantitative et qualitative permettra d'explorer en profondeur les perceptions, les connaissances et les besoins des participants.

La technique de choix raisonné a été utilisée pour sélectionner les participants à l'étude. Cela implique de choisir délibérément des individus qui sont représentatifs de la population des producteurs de maraîchers à Korhogo, en tenant compte de facteurs tels que leur expérience, leur type d'exploitation, leur localisation géographique dans les quartiers Nathio, Petit-Paris, Torgokaha, Ponvogo et Kôkô.

La collecte des données s’est effectuée à travers l’observation, un questionnaire et des entretiens semi-structurés. En effet, des observations directes ont été effectuées sur le terrain pour observer les pratiques agricoles des producteurs de maraîchers et pour recueillir des données sur l'utilisation des pesticides, la gestion des ressources naturelles, et d'autres aspects pertinents. En outre, le questionnaire a permis d'explorer leurs connaissances, leurs perceptions et leurs expériences en matière de pratiques agricoles, et d'utilisation des pesticides. Enfin, des entretiens semi-structurés ont été menés avec les producteurs de maraîchers sélectionnés en vue de comprendre leur niveau de sensibilisation environnementale. Les questions ont été conçues pour comprendre leurs besoins en matière d'IEC environnementales et les défis qu'ils rencontrent.

Les données issues des enquêtes ont été analysées de manière inductive, et à l’aide du tableur Excel 2011 en utilisant des techniques telles que l'analyse thématique. Les observations sur le terrain, les questionnaires et les entretiens ont été transcrits et codés pour identifier les thèmes émergents relatifs aux connaissances sur les pratiques agricoles, à l'utilisation des pesticides, à la gestion des ressources naturelles et à la compréhension des enjeux environnementaux locaux.

2. Cadre de référence théorique

Dans la logique de compréhension et d’explication de ce travail, deux théories ont été convoquées. Le plaidoyer et la théorie des parties prenantes.

 2.1. Le plaidoyer

 Le plaidoyer est un processus stratégique visant à influencer les politiques et les pratiques qui ont une incidence sur la vie des gens. Ce processus s’appuie sur les questions liées au droit public et privé de façon délibérée, de sorte à influencer les décideurs sur le développement, le changement et la mise en œuvre de politiques durables. Selon (OMS, 2019), le plaidoyer est « une stratégie visant à influencer des changements de politique (ou leur mise en œuvre) ou des mesures politiques et qui est conçue spécifiquement pour amorcer et diriger (ou empêcher) un changement spécifique dans une politique de mise en œuvre ».

Il ressort de ces propos que le plaidoyer influence généralement ceux qui ont les moyens de légiférer, de négocier ou d’établir des budgets en lien avec les politiques publiques officielles.  C'est-à-dire, l’état, responsables de région, de districts et de municipalités, institutions internationales comme le PNUD et le PAM). Autrement dit, dans ce travail de recherche nous parlons de l’état, des collectivités locales et l’ensemble des acteurs exerçant dans e domaine du maraichage.

Nous disons que des actions de sensibilisation et de communication initiées et conduits par ces décideurs pourra aboutir à un changement notable de comportement social afin d’adopter une attitude respectueuse vis-à-vis de la nature.

En définitive, en tant que processus de communication persuasive, il permet de prendre la parole, d’attirer l’attention d’une communauté sur une question importante et d’orienter les décideurs vers une solution

2.2 La théorie des parties prenantes

Du fait de sa définition, « Une partie prenante » est « tout individu ou groupe d’individus qui peuvent affecter ou qui peuvent être affectés par la mise en œuvre des objectifs de l’organisation » (Freeman, 1984, p.25).

Aborder cette théorie dans ce travail part de l’idée selon laquelle les parties prenantes constituent des acteurs importants dans le processus de ventilation d’une information et participent à l’aide au changement et à l’amélioration de comportement En effet, la théorie des parties prenantes, stakeholder theory, propose une approche participative dans la conception de la stratégie. Plutôt que de n'envisager la stratégie dans la dimension unique de lutte contre la concurrence, cette théorie prône l'intégration de l'ensemble des partenaires à la démarche c'est-à-dire une conception fondée sur le dialogue, la négociation constructive où l'on s'arrange pour que chacune des parties prenantes trouve son intérêt à coopérer.

En clair, ce modèle de gouvernance participatif où chaque partie prenante appelée stakeholder en anglais, et "porteur d'intérêt", est important dans la conception stratégique, la planification et la mise en œuvre des objectifs de l’organisation. Ainsi, il s’agit ici dans ce projet de l’ensemble des acteurs (état, autorités locales, partenaires au développement, fonctionnaires au niveau national, parlementaires, ministres de gouvernements, institution de recherche, organisation non gouvernementale, associations de consommateurs, entreprises ... ) capables d’initier une prise de conscience et de sensibilisation sur la protection de l’environnement à l’égard des maraichers grâce à laquelle les leaders d’opinion et les décideurs s’approprient les résultats probants.

Résultats

2. RÉSULTATS

2.1. Niveau de connaissance des producteurs sur les pesticides et leurs impacts

 2.1.1. Connaissance sur les pesticides

 S’agissant des types de pesticides utilisés, les résultats de l’enquête donnent 77% des producteurs qui utilisent des insecticides comme principaux pesticides, tandis que 10% utilisent des fongicides et cinq pour cent des herbicides. Ces résultats témoignent du fort taux d’utilisation dans le maraichage des pesticides avec pratiquement un taux de huit pour cent de culture bio.

En ce qui concerne les modes d'action des pesticides, le dépouillement des fiches nous montre que seulement 45% des producteurs ont une compréhension claire des modes d'action des pesticides qu'ils utilisent, tandis que 55% ont des connaissances limitées sur ce sujet. A ce niveau, le taux élevé de 55% de connaissances limité aux actions des pesticides entraine un danger tant au niveau des maraichers que de la population à cause des retombées néfastes sur la santé et l’environnement.

2.1.2. Effets sur la santé humaine

En ce qui concerne les risques pour la santé humaine, 60% des producteurs sont conscients des risques d’intoxication aiguë associés à l'exposition aux pesticides, mais seulement 25% sont informés des risques à long terme pour la santé. Ce qui revient à dire que ces maraichers sont constamment exposés aux maladies liées aux mauvais usages des pesticides.

L’utilisation d'équipements de protection est un véritable problème aux producteurs. En effet, par ignorance seulement 35% des producteurs enquêtés utilisent régulièrement des équipements de protection individuelle (EPI) lors de l'application des pesticides. A contrario 60% affirment ne pas savoir son importance, et cinq pour cent n’ont jamais entendu parler de ces combinaisons de travail.

2.1.3. Effets sur l'environnement

Les perceptions qu’ont les producteurs sur les impacts environnementaux de leur usage de pesticides sont les suivantes. La majorité des maraichers, c’est dire 70% des producteurs reconnaissent que l'utilisation excessive de pesticides peut avoir des effets néfastes sur les sols et la biodiversité locale. Cependant, en raison des difficultés physiques de travail, du manque de ressources humaines et surtout des nombreuses charges familiales, les producteurs n’ont pas d’autres choix que d’utiliser les pesticides pour faire face à leurs charges de travail.

Concernant les pratiques initiées pour minimiser l'impact environnemental, l’enquête révèle que seulement 20% des producteurs adoptent des pratiques de gestion intégrée des ravageurs pour réduire l'utilisation de pesticide et préserver l'environnement.

Ces résultats mettent en évidence les lacunes de connaissance des producteurs de maraîchers sur l'utilisation des pesticides. Ceux-ci soulignent également la nécessité de programmes éducatifs et de sensibilisation mieux ciblés pour promouvoir des pratiques agricoles plus durables et sécuritaires, tout en réduisant les risques pour la santé humaine et l'environnement local.

2.2. Analyse des obstacles spécifiques limitant l'accès à l'information et à l'éducation environnementale des producteurs de maraîchers

L'accès limité à l'information et à l'éducation environnementale pour les producteurs de maraîchers à Korhogo peut être entravé par plusieurs obstacles spécifiques.

2.2.1. Impact de l'analphabétisme

L'analphabétisme avec un taux de plus de 70 % parmi les producteurs de maraîchers à Korhogo représente un obstacle significatif à l'accès à l'information et à l'éducation environnementale. Cette situation engendre deux préoccupations majeures dans ce secteur.

La première concerne une compréhension limitée des informations écrites : cela s’explique par le fait que les producteurs analphabètes rencontrent des difficultés à lire et à comprendre les documents écrits, tels que les brochures d'information sur l'utilisation des pesticides et sur les pratiques agricoles durables.

La seconde est relative à la dépendance accrue aux communications orales : en raison de l'incapacité de lire, les producteurs peuvent être exclus des informations disponibles principalement sous forme écrite, ce qui limite leur accès à des connaissances essentielles.

2.2.2. Barrières linguistiques

Les résultats liés à cette analyse posent la question de l’adaptation de la communication à la langue locale.            Les informations sur l'agriculture et l'environnement sont principalement disponibles dans la langue officielle (le français). Ce qui pose des difficultés supplémentaires pour les producteurs qui parlent principalement le Sénoufo.

Par ailleurs, l’on note une indisponibilité de ressources traduites dans les langues locales notamment en Sénoufo. Cette situation affecte encore l'accès des producteurs analphabètes à des informations cruciales sur les pesticides et l'environnement.

2.2.3. Réduction des opportunités de formation

 L’étude révèle à 80 % que les producteurs analphabètes sont moins susceptibles de participer à des formations structurées sur les bonnes pratiques agricoles et à l'utilisation sécuritaire des pesticides car ces formations impliquent souvent la lecture et l'écriture. En conséquence, l’ensemble des producteurs souhaite bénéficier à 100% des approches d’éducation alternatives comme des formations basées sur des démonstrations visuelles, des vidéos éducatives, des sessions de formation orales et des apprentissages par pair.

 2.2.3.1. Stratégies pour surmonter l'analphabétisme

Les résultats issus de nos enquêtes se présentent à trois (3) niveaux.

D’abord au niveau de l’utilisation de supports visuels, 65% des répondants affirment qu’il faut développer des supports visuels comme des vidéos, des illustrations et des schémas pour communiquer des informations sur les bonnes pratiques agricoles et les impacts des pesticides de manière accessible aux producteurs analphabètes.

Ensuite pour le recours aux leaders communautaires, 20 % des enquêtés proposent leur formation pour qu'ils puissent relayer des informations importantes sur l'agriculture durable et la gestion des pesticides de manière compréhensible et adaptée.

Enfin, concernant l’investissement dans l'alphabétisation fonctionnelle, 15% des enquêtés optent pour la promotion des programmes d'alphabétisation fonctionnelle qui intègrent des concepts agricoles et environnementaux pour renforcer les compétences de lecture et d'écriture des producteurs.

2.2.3.2. Sensibilisation et adaptation culturelle

A cette préoccupation, deux tendances se dégagent.

65% des producteurs souhaitent bénéficier d’adaptation culturelle des messages. Cette idée consiste à adapter les messages éducatifs pour qu'ils soient culturellement pertinents et compréhensibles, en tenant compte des croyances, des pratiques traditionnelles et des langues locales des producteurs.

Cependant, 35% de ces maraichers sont favorables à une sensibilisation continue. Cette perception consiste à organiser des sessions régulières de sensibilisation communautaire et des forums ouverts pour discuter des défis liés à l'agriculture et à l'environnement, encourageant ainsi une participation active malgré les barrières de l'analphabétisme.

En résumé, l'analphabétisme parmi les producteurs de maraîchers à Korhogo constitue un défi majeur pour l'accès à l'information et à l'éducation environnementale. Pour surmonter cet obstacle, il est crucial d'adopter des approches inclusives et adaptées qui permettent aux producteurs analphabètes de bénéficier pleinement des connaissances et des pratiques agricoles durables nécessaires pour préserver la santé humaine et l'environnement local.

 2.3. Sensibilisation à l'Information, l'Éducation et la Communication (IEC) environnementales à l'égard des producteurs de maraîchers à Korhogo

Pour améliorer l'Information, l'Éducation et la Communication (IEC) environnementales à l'égard des producteurs de maraîchers à Korhogo, il est essentiel d'adopter des stratégies adaptées à leurs besoins spécifiques et à leur contexte. A cet effet, 100% des producteurs interrogés affirment vouloir bénéficier du développement de supports adaptés, du renforcement des capacités locales, de l’utilisation (apport-implication) des leaders communautaires de sensibilisation et de communication efficace.

Concernant le développement des supports adaptés, Il est nécessaire de créer des vidéos éducatives, des illustrations et des schémas pour expliquer visuellement les bonnes pratiques agricoles, l'utilisation sécuritaire des pesticides et les impacts sur la santé et l'environnement. Il convient de s’assurer que ces supports soient accessibles aux producteurs analphabètes en utilisant principalement des images et des démonstrations pratiques.

Relativement au renforcement des capacités locales, il serait intéressant d’organiser des ateliers et des démonstrations sur le terrain pour enseigner les techniques agricoles durables, y compris l'application correcte des pesticides et l'utilisation d'équipements de protection individuelle (EPI) en impliquer activement les producteurs dans ces exercices pratiques. A cela, s’ajoute la l’organisation d’une formation continue qui traite régulièrement des nouveaux développements et des meilleures pratiques en matière de gestion intégrée et de réduction de l'usage des pesticides dans le cadre de leurs activités.

En outre, il convient de former et de soutenir les leaders communautaires et les agriculteurs expérimentés pour qu'ils servent de relais d'information au sein de leurs communautés. Ils peuvent organiser des séances d'information, répondre aux questions et encourager l'adoption de nouvelles pratiques agricoles. Il s’agit ici d’intégrer les connaissances traditionnelles et les pratiques agricoles locales dans les programmes d'IEC pour faciliter l'acceptation et la durabilité des nouvelles méthodes.

En définitive, la sensibilisation et la communication efficace passent par l’organisation de campagnes ciblées sur la santé humaine et l'environnement, en utilisant des exemples locaux et des témoignages de succès. Par ailleurs, ces campagnes doivent utiliser des canaux de communication adaptés tels que les médias locaux (radio communautaire, théâtre populaire) ainsi que des technologies mobiles pour diffuser des messages sur les pratiques agricoles durables et la gestion responsable des pesticides.

En mettant en œuvre ces recommandations, il est possible de créer des programmes d'IEC environnementales efficaces et adaptés aux producteurs de maraîchers à Korhogo. Ces approches devraient non seulement renforcer les connaissances et les compétences des producteurs, mais aussi encourager l'adoption de pratiques agricoles durables qui favorisent la santé humaine et la préservation de l'environnement local.

Conclusion

CONCLUSION

 L'agriculture maraîchère à Korhogo joue un rôle crucial dans l'économie locale, mais les défis liés à l'information, l'éducation et la communication environnementales (IEC) menacent la durabilité et la santé des écosystèmes locaux. La recherche a révélé que les producteurs de maraîchers sont confrontés à un déficit significatif de connaissances concernant les impacts environnementaux de leurs pratiques, notamment l'utilisation des pesticides. Les obstacles à l'accès à l'information et à l'éducation environnementales sont multiples, incluant des lacunes dans la diffusion des connaissances et des défis liés au sens.

Pour renforcer la durabilité et la productivité de l'agriculture maraîchère à Korhogo, il est impératif de développer des stratégies adaptées qui améliorent l'accès à l'information pertinente et l'éducation environnementale. La mise en place de programmes ciblés, la promotion des bonnes pratiques agricoles et l'amélioration des canaux de communication sont des pistes essentielles pour combler ce déficit. Ainsi, la recherche souligne l'importance de renforcer les efforts pour offrir aux producteurs de maraîchers de Korhogo les outils et les connaissances nécessaires pour adopter des pratiques plus durables et responsables, assurant ainsi la pérennité de leur activité et la préservation des ressources naturelles.

Références