ACTES DE COLLOQUE 2024 : ACTES DE COLLOQUE 2024

11 |CARACTÉRISATION DES DÉCHETS PLASTIQUES MARINS SUR LE CORDON LITTORAL DE LA COMMUNE DE PORT-BOUËT (DISTRICT AUTONOME D'ABIDJAN, CÔTE D'IVOIRE)

CHARACTERISATION OF MARINE PLASTIC WASTE ON THE COASTLINE OF PORT-BOUËT (AUTONOMOUS DISTRICT OF ABIDJAN, IVORY COAST)

Auteurs

  • ARTHUR OSCAR ASSOU Doctorant assou2005@gmail.com, UNIVERSITE DE COCODY
  • ASSOU Arthur Oscar arturoussou@retssaci.com,
  • OUATTARA Seydou seydououattara@retssaci.com,

Mots-clés:

Port-Bouët| pollution| déchet plastique| gestion des déchets| littoral|

Résumé

La pollution des littoraux par les déchets plastiques constitue une préoccupation majeure à l’échelle mondiale, compte tenu de ses impacts socio-économiques et environnementaux. Une gestion durable de ce fléau nécessite une connaissance approfondie de cette catégorie de déchets. Cette étude a donc été menée, afin de caractériser les déchets plastiques provenant de quatre plages situées sur le littoral abidjanais, dans la commune de Port-Bouët, en Côte d’Ivoire. Ses plages ont été choisies en fonction du type d’habitat et des activités environnant. A l'aide du protocole OSPAR, les déchets supérieurs à 2,5 centimètres ont été collectés à l’intérieur de transects délimités sur ces plages, puis inventoriés. Un total de 21839 déchets plastiques a été comptabilisé et caractérisé. Les bouteilles et bouchons constituent plus de 65 % desdits déchets. Environ 75 % des plastiques se rapportent à la nourriture et à la boisson. Cette étude a permis de mettre en évidence l’ampleur de la pollution plastique sur le littoral abidjanais et de fournir des données sur les déchets plastiques marins.

Introduction

Le plastique est indispensable et incontournable dans la société actuelle. Il est omniprésent car ces nombreux avantages ont favorisé une augmentation exponentielle de sa production (L.C. Lebreton et al., 2017, p.1), si bien qu’il est devenu, « en moins de 100 ans, le troisième matériau le plus fabriqué au monde après le ciment et l’acier » (C. Villani et al., 2020, p. 2). Ces qualités intrinsèques liées à sa résistance, sa durabilité, sa malléabilité en font un matériau utilisé dans plusieurs secteurs d’activités (J.G. Derraik, 2002, p.842).
Une quantité importante de ce plastique se transforme en déchets et se retrouve dans l’environnement (L.C. Lebreton et al., 2017, p.1). Des études ont relevé que plus de la moitié des plastiques mis en circulation deviennent des déchets au bout d'une année. Seuls 9 % de ces déchets sont recyclés,12% incinérés et l'immense majorité, soit 79% s’amoncèle sur les sites d’enfouissement ou se répand dans la nature (R. Geyer et al., 2017, p. 3).
Les déchets plastiques s’accumulent également sur les littoraux et affectent l’environnement en créant des catastrophes écologiques (F. Galgani, 2000, p.518). Leur présence contribue à la dégradation de l’environnement côtier (J. Vince et B.D. Hardesty, 2018, p.2 ; M.R. Kitto et al., 2012, p.112), avec des répercussions économiques importantes liées à l’entretien, au coût de nettoyage des plages et à la baisse des activités touristiques (L. Siva-Iniguez et al., 2003, p.134 ; A.P. Krelling et al., 2017).
Leur prolifération suscite de plus en plus d’inquiétudes auprès de la communauté scientifique, de la société civile et des décideurs politiques (U. Binetti et al., 2020, p. 2). Ils sont « reconnus aujourd’hui comme l’un des problèmes les plus importants auxquels est confrontée l’humanité » (K.M. Verlis et al., 2020, p.128).
Pourtant, les connaissances relatives aux déchets plastiques marins et à leurs distributions spatio-temporelles restent lacunaires (A.J. Watts et al., 2017, p.416 ; T. Van Emmerik et al., 2018, p. 1), particulièrement en Afrique de l’Ouest (I.P. Van Dyck et al., 2016, p.22 ; D.C. Tavares et al., 2020, p.1 ; T. Barnado et al.,2021, p.1).
Face à cette situation, plusieurs études scientifiques de surveillance de la pollution plastique ont été menées, en vue de déterminer la quantité, la composition et les sources des déchets plastiques sur les rivages. Ces approches sont reconnues aujourd’hui comme l’une des solutions au problème de la pollution plastique marine. Elles permettent en effet, de « recueillir des données qualitatives et quantitatives sur les rivages » (J. Melvin et al., 2021, p.1), d’évaluer l’ampleur de la pollution plastique marine et de calibrer des stratégies de lutte (D.C. Tavares et al., 2020, p.3).
Cette étude vise ainsi à caractériser les déchets plastiques sur un périmètre littoral de la commune de Port-Bouët, dans le district d’Abidjan, à l’aide du protocole OSPAR. L’intérêt de cette étude réside dans l’évaluation du niveau de pollution plastique d’une portion du littoral abidjanais tout en fournissant des données scientifiques fiables et actuels aux différents acteurs impliqués dans la lutte contre ce fléau.

Méthodologie

1. Méthodologie

Cette étude a nécessité l’usage de différentes méthodes et techniques de collecte de données. Elles seront abordées dans la section suivante, après la présentation de la zone d’étude.

1.1. Présentation de la zone d'étude

La zone d’étude est située dans la commune de Port-Bouët, au Sud-Est du district d’Abidjan. Cette commune est limitée au Nord par les communes de Koumassi, Marcory et Treichville, au Sud par l’océan Atlantique, à l'Est par la commune de Grand Bassam et à l'Ouest par celle de Jacqueville. C’est une presqu'île localisée entre la lagune Ebrié et l'océan Atlantique, qui s'étire le long du littoral maritime sur près de 30 km d'Est en Ouest avec une superficie de 111 km² (C. Lacina et al.,2004, p.3).
Le cordon littoral pris en compte pour cette étude s'étend du canal de Vridi à Port-Bouët Phare, sur une quinzaine de kilomètres. Il abrite les quartiers de Vridi cité, CIE plage, Cocoteraie, Petit Bassam, Océan, Cité policière, Anleya et Phare.
Cette zone d’étude présente un contexte socio-économique propice à notre étude, car marquée par la présence de différents types d’habitats allant du haut standing à des habitations de fortune ou s’entremêlent différentes activités commerciales, économiques, industrielles et halieutiques. Les activités pratiquées par la population sont le commerce, l'élevage, la pêche, l'agriculture, etc. La carte n°1 présente la localisation de la zone d’étude.

Carte n°1 : Localisation de l’espace d’étude

 

 

Source : AOA, 2023

1.2. Outils, techniques de collecte et traitement des données

Différents outils et techniques ont permis la collecte de données relatives à cette étude et de procéder au traitement des données.
1.2.1. Outils de collecte des données
Plusieurs outils ont été utilisés pour la réalisation de cette étude. Ce sont un décamètre, un GPS, une balance à main, une règle et un appareil photo (téléphone portable). En outre, nous nous sommes servis de gants, de sacs plastiques, ainsi que des bacs et de grandes bâches. Les données relatives à l’étude ont été recensées sur des fichiers (fiche descriptive et grille de tri) en papier aux formats Word et Excel.
1.2.2. Techniques de collecte des données
La collecte des données s'est faite en trois phases correspondant à l'utilisation de trois techniques précises : la recherche documentaire, l'observation directe et l'enquête de terrain.
1.2.2.1. Recherche documentaire
Les bibliothèques scientifiques en ligne (scholar, scopus, etc.) ont été d’un apport inestimable dans la recherche et la connaissance des différentes méthodologies de caractérisation des déchets marins. De nombreux documents, notamment des articles, des mémoires et des thèses ont été parcourus afin de comprendre globalement l'environnement des déchets marins et de mieux appréhender notre thématique. Cette technique de collecte de données a favorisé l’appropriation des différents enjeux de la gestion des déchets plastiques sur le littoral.
1.2.2.2. Observations directes
Des observations directes ont été menées durant toute l'étude. Elles ont permis de connaitre la zone d'étude, de découvrir l'ampleur des déchets sur le littoral de la commune de Port-Bouët et d’identifier les zones d’accumulation de déchets plastiques. Les endroits habités, les zones de réjouissances (maquis, restaurants) ont été consignés dans nos documents en vue de cerner les types d’occupation de cet espace littoral. 
1.2.2.3. Enquête de terrain
Des données qualitatives et quantitatives ont été recueillies à l’aide du protocole OSPAR. C’est un protocole scientifique, précis et standardisé de caractérisation des déchets sauvages diffus sur les littoraux, mis en œuvre par la Convention OSPAR, pour « Oslo-Paris ». Il « est aujourd’hui devenu le protocole de référence pour les opérations de collecte et de quantification des déchets sur les plages » (C. Barreau et al., 2015, p.17) et le plus détaillé (M. Schulz et al., 2017, p.167). Le tableau n°1 synthétise les différentes zones choisies avec leurs caractéristiques respectives, et les coordonnées GPS des différents transects

Tableau n°1 : Sites retenus et coordonnées GPS des différents transects

 

 

Quatre plages ont été retenues, du fait de l’aménagement du linéaire partant du quartier Adjouffou au quartier Anani relative à la construction du sentier piétonnier de Port-Bouët.
Cette étude s’est déroulée durant le mois de décembre 2023, pendant la saison sèche, juste après la petite saison des pluies (de mi-septembre à novembre). Elle s’est limitée à un relevé car il s’agissait d’une évaluation rapide des déchets plastiques marins (M.R. Kitto et al., 2012, p.112 ; P.G. Ryan, 2020, p. 50 ; D.C. Tavares et al., 2020, p.1).
Les données ont été collectées pendant 10 jours sur quatre transects de 100 m, délimités le long du littoral sur les différentes plages. Ensuite, tous les déchets, supérieurs à 2,5 cm, hormis les déchets organiques ont été collectés, puis triés, identifiés, classés par matière, catégorie, et sous-catégorie tel que défini par le protocole OSPAR.
1.2.3. Traitements des données
Les déchets ont été comptabilisés manuellement et les résultats notés sur les grilles de tri du protocole OSPAR. Les données ont ensuite été saisies dans le logiciel OSPARITO.data, avec pour objectif de classer les déchets plastiques selon leur typologie, leurs usages et leurs sources. Le logiciel EXCEL a servi à la mise en forme des résultats obtenus sous forme de diagrammes et d’histogrammes, en vue de faire ressortir les pourcentages et les quantités des différentes catégories de déchets. Le logiciel Qgis a également été utilisé pour réaliser la carte du littoral.
Les données numériques (nombre de déchets par type) ont également permis de mesurer la densité des déchets au mètre carré à travers la formule suivante : D
D représente la densité des débris plastiques marins ; N, le nombre total de déchets plastiques collectés sur le transect ; L, la longueur du transect ; l, la largeur du transect.

Résultats

2. Résultats

Les déchets marins ont été caractérisés et quantifiés selon le type de matière (1). Les déchets plastiques ont été retirés, puis classés et quantifiés par catégorie (2). Les dix principaux types de déchets plastiques (3) ont été comptabilisés et repartis selon leurs usages (4).

2.1. Composition et quantification des déchets marins selon le type de matière

Un total de 22 778 déchets marins a été collecté durant cette campagne et classé selon neuf principales matières (plastique, caoutchouc, bois, verre et poterie, papier et carton, textiles, métal, produits chimiques et divers) et par site. Les déchets marins collectés sont dominés à plus de 95 % par le plastique avec 21 839 articles. Ensuite, viennent le bois avec 339 articles, soit 1,48 %, les verres et poteries avec 307 articles, soit 1,34 %. Les autres catégories de déchets marins cumulent 286 articles, soit 1,30 % du total des débris répartis comme suit : le caoutchouc (76 articles), les divers (55 articles), le textile (53 articles), le papier et le carton (51 articles), et le métal avec 51 articles. Le tableau n°3 indique la répartition des différents débris marins sur les différentes plages, selon le type de matière.

Tableau n°3 : Quantification des déchets marins collectés selon la matière

 

 

Le plastique reste prédominant quel que soit le site échantillonné. La plage de Petit Bassam couvre environ 52 % du stock des plastiques, celle de Cocoteraie, environ 30 %, tandis que les déchets plastiques de Vridi Canal et du Phare cumulent 20 % dudit stock. La planche n°1 présente la distribution des déchets plastiques marins sur trois plages.

Planche n°1 : Photos présentant l’état de pollution des différentes plages

 

Source : AOA, 2023

Les densités les plus élevées de déchets plastiques se trouvent à Petit Bassam et Cocoteraie avec respectivement 112 et 64 articles par m². Les densités les plus faibles ont été observées sur les plages de Vridi Canal avec 30 articles/m² et Port Bouët Phare avec dix articles/m².

2.2. Distribution des déchets plastiques marins par catégorie

Les déchets plastiques marins ont été triés puis classés en plusieurs catégories. Quatorze catégories de plastiques ont été recensées. Les résultats indiquent que les contenants et bouteilles alimentaires occupent la première place du classement avec 8294 articles, suivis par les bouchons avec 6236 articles. Avec un cumul de 14530 déchets plastiques, ces deux catégories représentent environ 67 % du stock de plastique collecté. Elles sont dominantes sur les plages de Cocoteraie et de Petit Bassam.
La plage de Petit Bassam est le site présentant le plus de déchets plastiques marins de ces deux catégories à hauteur respectivement de 51% et 66 %. Sur la plage de Cocoteraie, la catégorie contenants et bouteilles alimentaires représente 32,25 % des déchets, tandis que celle des bouchons, 24,58 %. La figure n°1 présente la distribution spatiale des débris plastiques collectés sur le littoral par catégorie.

Figure n°1 : Répartition des débris plastiques marins par catégorie

 

 

Les catégories cordages, bouées et filets, nourritures, vaisselles et emballages, chaussures, et sacs arrivent en troisième, quatrième, cinquième et sixième position avec plus de 1 000 articles chacun. Par la suite, les déchets les moins représentatifs avec un cumul de 1 281 déchets plastiques, sont liés aux catégories hygiène personnelle, médical, fragments non identifiés, emballages, contenants et bouteilles non alimentaires, tabac, travaux et bricolages, loisirs et divertissement et divers.

2.3. Les dix principaux déchets plastiques

Les déchets plastiques ont été triés et classés selon leur typologie afin de faire ressortir les dix déchets plastiques les plus représentatifs. La figure n°2 indique les quantités de ces déchets plastiques selon leur typologie.

Figure n°2 : Les dix principaux déchets plastiques collectés

 

 

Les dix principaux déchets plastiques cumulent un total de 19 269 articles représentant 86 % des déchets plastiques collectés. Les bouchons et les couvercles pour boissons avec 6 211 articles, représentant 32,23 % du stock. Ensuite, viennent respectivement en deuxième position les bouteilles d’eau ≤ 0,5 litre avec 4 369 articles, à la troisième place les bouteilles de boissons de jus ≤ 0,5 litre avec 2 603 articles. La quatrième place est occupée par les chaussures et tongs en plastiques avec 1230 articles et la cinquième par les flotteurs et bouées en polystyrène avec 1195 articles. Les cinq dernières places du classement sont occupées par les emballages alimentaires avec 793 articles, les gobelets jetables avec 758 articles, les sacs en plastique avec 735 articles, les flotteurs et bouées en mousse avec 728 articles et enfin les bouteilles d’eau ≥ 0,5 litres avec 647 articles. Le cumul des bouteilles en plastique donne 7 889 articles, soit 40, 94 % des articles plastiques, et place les bouteilles en plastique (eau, jus, boissons) en première place, devant les bouchons et couvercles de boissons.

2.4. Usages des déchets plastiques marins

Les déchets plastiques marins collectés pendant la campagne de caractérisation de décembre 2023 ont été classés selon leurs usages, on enregistre un total de 16 341 déchets plastiques marins qui se rapportent à la nourriture et à la boisson sur 21 839 déchets plastiques marins recensés, soit 74,82%. Ensuite, viennent les objets du quotidien avec 2 399 articles et la pêche avec 1 923 articles. Les usages les moins représentatifs concernent les articles des catégories autres (4 articles), industrie / bricolage (66 articles), tabac (195 articles), non identifiés (223 articles) et sanitaire /médical (689 articles). L’observation des étiquettes montre que les déchets plastiques marins collectés sont des produits que l’on rencontre dans les commerces locaux et qui sont quotidiennement utilisés par la population. La figure n°3 présente cette répartition des déchets plastiques marins collectés sur le littoral.

Figure n°3 : Répartition des déchets plastiques marins selon leur usage

Conclusion

Conclusion

L’étude menée sur le périmètre du littoral de la commune de Port-Bouët à Abidjan en Côte d’Ivoire a permis de faire une évaluation rapide de la quantité et de la composition des débris marins, particulièrement plastiques. Les principaux hotspots de déchets marins plastiques sur le linéaire du cordon littoral de Port Bouët ont pu être identifiés et concernent les sites de Cocoteraie et Tofiato. L’envergure de la pollution plastique sur le littoral est incommensurable. Les populations riveraines côtoient des quantités énormes de déchets plastiques qu’ils éliminent par des pratiques non durables. Pourtant, ces relevés ont permis d’estimer le fort potentiel d’instauration d’une économie circulaire. Ces données recueillies ont fait ressortir les déchets les plus abondants qui concernent les bouchons de bouteilles et les bouteilles de PET. Les observations ont permis de constater qu’une quantité énorme desdits déchets est drainée par le canal de Vridi pour rejoindre la mer. La présence de ces déchets plastiques marins dénote un problème dans la gestion des déchets. Les différents acteurs impliqués dans la gestion de la pollution plastique se doivent de prendre des mesures fermes et idoines afin de mettre un terme à ce fléau.

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Publié

30 Janvier 2025

Comment citer

Revue Espace, Territoires, Sociétés et Santé ,[En ligne], 2024,, mis en ligne le 30 Janvier 2025. Consulté le . URL: https://www.retssa-ci.com/detail_article/316/13

Numéro

Rubrique

ACTES DE COLLOQUE 2024