2020/Vol.3-N°5 : Système alimentaire urbain et santé en Afrique

13 |Influence du climat scolaire sur le bien-être et le rendement scolaire des élèves des établissements secondaires publics d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

The school climate influence on the well-being and pupils academic performance in Abidjan's public secondary schools (C

Auteurs

  • KOFFI Mariette Ahou Celica Doctorante mariette.celica@gmail.com, Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Côte d’Ivoire

Mots-clés:

Bien-être| climat scolaire| élèves| rendement scolaire|

Résumé

L’objectif général de ce travail est d’analyser l’influence du climat scolaire sur le bien-être et le rendement scolaire des élèves. L’étude a été effectuée sur 200 élèves des lycées Nangui Abrogoua d’Adjamé et Sainte Marie de Cocody. Pour recueillir les données, nous avons utilisé un questionnaire. Les thématiques abordées sont les suivantes: Le sentiment éprouvé dans l’établissement, le sentiment éprouvé dans la classe, le niveau d’appréciation de l’état de propreté de l’établissement, la fréquence des difficultés rencontrées dans l’environnement de l’établissement, les actes de violences perpétrés par des élèves au sein ou aux alentours de l’établissement, le lien entre les actes de violence et le sentiment qu’éprouve l’élève au sein de l’établissement, le lien entre état de propreté et le sentiment éprouvé par les élèves au sein  des établissements scolaires, la perception des pratiques pédagogiques en rapport avec le rendement scolaire. Les résultats de l’analyse permettent de constater d’une part, que le climat scolaire influencerait le bien-être des élèves qui conduirait à l’obtention de mauvais rendements scolaires et d’autre part, cette influence pourrait s’expliquer à travers certaines composantes du climat scolaire qui sont le climat de sécurité et l’environnement physique.  

 

Introduction

L’éducation est un droit humain fondamental qui ouvre la voie à l’exercice d’autres droits. Pour réaliser ce droit, les pays doivent garantir un accès universel et égal à une éducation de qualité équitable et inclusive, qui soit obligatoire et gratuite, en ne laissant personne de côté (Unesco, Conférence mondiale sur l’éducation de mai 2015). C’est pourquoi, après les objectifs du millénaire pour le développement qui n’ont pu être atteints par beaucoup de pays, les pays membres des Nations Unies ont défini, en septembre 2015, dix-sept objectifs appelés Objectifs de Développement Durables (ODD) à atteindre à l’horizon 2030. Parmi ces objectifs, figure celui relatif à l’éducation qui évoque la nécessité d’assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. Cet objectif relatif à l’éducation devrait aider à la réalisation des autres objectifs de développement durables. On voit donc que l’éducation scolaire est une composante majeure de la vie d’un individu. Dans nos sociétés contemporaines, elle œuvre à contribuer à faire des individus des personnes sociables, responsables et compétentes dans le but de faire fonctionner de manière efficace les organisations humaines. Le rôle primordial de l’école dans la société n’est contestable. C’est ce que nous rappelle Fouquet-Chauprade. B (2014, p. 422) lorsqu’elle affirme que l’éducation a pour fonction la socialisation des jeunes élèves, qui y apprennent les normes et les valeurs de la société.
Parlant justement de l’école, Romano. H (2013, p. 8) rappelle qu’elle est un lieu de vie, un lieu d’échange, un lieu d’apprentissage et de construction, un espace où les enfants passent, au final, plus de temps qu’auprès de leurs proches. Toutefois, elle affirme que ce lieu de vie peut devenir un lieu de souffrance, de mal-être, d’incompréhension, de destruction, avec des conséquences inévitables sur la santé des enfants.
Pour acquérir des compétences, pour avoir un bon rendement scolaire et être dans une situation de bien-être à l’école, les apprenants doivent profiter d’un environnement scolaire favorable aux apprentissages. En d’autres termes, le rendement scolaire et le bien-être des élèves ou des étudiants ont un rapport étroit avec le climat scolaire. Ce rendement scolaire, pour nous, est l’ensemble des performances réalisées par un élève au terme des processus d’apprentissage et d’évaluation. Il porte donc sur les résultats obtenus par l’élève dans les différentes matières ou disciplines.
Par climat scolaire, note Débarbieux. E (2015, p. 11), il ne faut pas simplement entendre, le cumul des niveaux de bien-être individuels. En effet, le climat scolaire, selon lui, inclut aussi une dimension collective, en particulier par la prise en compte des relations entre les personnes. Ce qui veut donc dire qu’un bon climat scolaire permet également de faire progresser les résultats en matière d’apprentissage ou de sécurité. Dans cette logique, on admet avec Fouquet-Chauprade. B (2013, p. 432) que le climat est la forme agrégée du bien-être scolaire, constitué de la rencontre des jugements, réputations et opinions que portent les enseignants, chefs d’établissement, élèves, familles et riverains sur l’établissement. Citant (Zaffran. J, 2010, p. 1-188), l’auteur souligne que le climat scolaire fait référence à une dimension plus générale et globale, alors que le bien-être peut se définir comme un rapport subjectif au monde. Il se construit dans l’environnement immédiat de l’acteur, dans le contexte de l’établissement dans lequel les élèves passent la plus grande partie de leurs temps, l’école structurant l’entièreté de leurs temps sociaux.
Pour Guimard. P et al. (2015, p. 7), les définitions du bien-être à l’école sont très variables d’une étude à l’autre et cela reste bien évidement le cas pour les enfants en situation de précarité. Le bien-être est, selon eux, un concept multidimensionnel qui combine des dimensions objectives et subjectives.
Un sentiment de bien-être chez les élèves peut être un facteur favorisant du processus d’apprentissage. En revanche, les difficultés scolaires peuvent être une source de mal-être et agir négativement sur le rendement scolaire. Ce qui signifie que pour permettre aux acteurs de l’école, notamment les apprenants et les équipes pédagogiques, de mieux accomplir leurs tâches, il faut nécessairement un climat scolaire apaisé. Ainsi, le bien-être de chacun passe aussi par un climat scolaire apaisé et serein. La définition d’un protocole de vie scolaire exigeant et explicite, la formalisation des procédures de vie scolaire, l’implication de tous les personnels de l’école ou de l’établissement ainsi que l’attention portée à l’organisation des locaux et à la qualité du cadre de vie sont autant de moyens pour y parvenir. En définitive le climat d’un établissement influe, d’une manière ou d’une autre, sur le rendement scolaire et le bien-être des élèves.
Citant Gibson (1974), Luc Brunet (2001, p. 8) dans une recherche effectuée auprès d'élèves de sixième année (élémentaire) démontre que dans les écoles qui ont un climat participatif, tel que perçu par les enseignants et les directeurs, les étudiants obtiennent un résultat plus élevé dans les tests d'accomplissement que ceux des écoles au climat plus autoritaire. Aussi, semble-t-il, de bonnes relations entre les administrateurs et les enseignants (Ellett. C et Walberg. H, 1979, p. 140-164), entre les élèves et les enseignants (Phi Delta. K, 1980, p. 296-321), entre les enseignants et la communauté et l'école (Phi Delta. K, 1980, p. 296-321), favorisent de bonnes performances scolaires. De même, un environnement favorable orienté vers de bonnes relations renforce le bien-être, l’estime de soi académique, la formation de l’amitié et la réussite scolaire des élèves. En revanche, il est évident que les conflits, les menaces et les violences de toute nature exercent une influence négative sur le sentiment de sécurité, les apprentissages et les performances scolaires.
En outre, selon Vanga. A et Sika. L (2006, p. 11) la représentation que l’apprenant ou l’élève se fait de son environnement scolaire influence son rendement. Dès lors, les performances scolaires, dans un établissement pourraient être mesurées comme l’atteinte d’un objectif scolaire dans un délai prescrit (Allès-Jardel. M et al, 2001, p. 75-92). Le redoublement des classes et les faibles taux de réussite aux examens de fin d’année sont considérés comme des échecs du point de vue de l’institution scolaire. En revanche, les bonnes performances supposent l’intériorisation des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être rationnels par le biais de la formation en fonction de la qualité de l’ambiance du cadre d’apprentissage. Et cela s’observe à travers les différentes évaluations au cours et à la fin des années scolaires. En Côte d’Ivoire l’environnement social a été impacté par de multiples conflits, parmi ceux-ci la dernière crise socio-politique. Cette crise a été marquée par l’implication de nombreux acteurs directe du système éducatif : élèves, enseignants, parents d’élèves etc. Les conséquences sur le climat dans les écoles du pays et surtout dans les zones défavorisées sont indescriptibles (Anon. N et al, 2018, p. 117). Aussi, l’environnement scolaire caractérisé par les effectifs pléthoriques, la vétusté des infrastructures, l’insuffisance de matériels didactiques, mais surtout la prévalence d’une atmosphère de violence faite de grèves conduirait aux différents résultats constatés au niveau du système éducatif (Vanga. A et Sika. L, 2006, p. 11). Seulement 13,5% des candidats au baccalauréat ont obtenu ce diplôme contre 7,8% au Brevet d’Etude du Premier Cycle en 1994 (Lanoue. E, 2004, p. 10) et selon les statistiques fournies par la Direction des Examens et Concours (DECO), depuis le début des années 1990, les taux nationaux de réussite au baccalauréat et au BEPC n’ont jamais excédé le seuil de 45%. Ces taux sont surtout différents d’un établissement à un autre (Koné. R, Koffi. A, Koffi. H et Ouohi. C, 2010, p. 7).  
Les travaux de recherche (Moos, 1979 ; Brookover et al,1979 ; Brunet et Corriveau, 1993 ; Hoy et al, 1998 ; Sweetland & Hoy, 2000 ; Zaffran, 2010) sur la relation entre le climat scolaire et le rendement et le bien-être des élèves sont abondants. Toutefois, il faut reconnaitre qu’en Afrique, et surtout en Côte d’Ivoire, les chercheurs qui ont abordé cette question ne sont pas aussi nombreux que ceux de l’Occident. Pourtant, il s’agit d’une question importante qui a un rapport avec la qualité de l’éducation en Afrique. Le climat scolaire tel que perçu par les élèves a- t- il un effet sur le bien-être et le rendement de ces derniers ? L’objectif général de cette étude est d’analyser l’influence du climat scolaire sur le bien-être et le rendement scolaire des élèves dans les établissements d’enseignement secondaire d’Abidjan, notamment le lycée moderne Nangui Abrogoua d’Adjamé et le lycée Sainte Marie de Cocody.

Méthodologie

1. Méthodologie

1.1. Terrain de l’étude

L’étude s’est effectuée dans le District d’Abidjan qui compte 39 établissements publics d’enseignement secondaire. Le district d’Abidjan est situé au sud de la Cote d’Ivoire, il est composé de 10 communes (Yopougon, Port-Bouët, Treichville, Marcory, Koumassi, Plateau, Attécoubé, Abobo, Adjamé et Cocody).  Le choix des lycées Sainte Marie de Cocody et Nangui Abrogoua d’Adjamé se justifie par le fait que, voulant étudier le bien être des élèves dans deux cadres d’apprentissages différents, nous avons porté notre regard vers le lycée Sainte Marie de Cocody qui est un établissement situé dans la commune de Cocody, l’un des meilleurs quartiers résidentiels d’Abidjan et le lycée Nangui Abrogoua d’Adjamé un établissement situé au sein du grand marché de la commune d’Adjamé. Ce choix s’explique aussi par le fait que le lycée Sainte Marie est classé au 1er rang des lycées d’excellences en Côte d’Ivoire et le lycée Nangui Abrogoua parmi les établissements ayant un rendement moyen en matière de réussite scolaire.   

1.2. Population et échantillons de l’étude

La population ible est l’ensemble des élèves des lycées Sainte Marie de Cocody et Nangui Abrogoua d’Adjamé. L’enquête a été menée au mois de mai 2018. Tout élève du secondaire, quel que soit son niveau d’étude pouvait être interrogé. Nous avons utilisé une méthode empirique car nous ne disposions d’aucune base de sondage des élèves enquêtés. Rappelons que dans une méthode empirique, les unités d’échantillonnage sont prélevées selon un choix orienté. La technique d’échantillonnage choisie est l’échantillonnage de convenance. Il n’implique aucun hasard ; on décide de tout ce qui vient dans notre échantillon. Aussi, les membres de l’échantillon qui sont les élèves des établissements Nangui Abrogoua et Sainte Marie se trouvaient au sein des deux lycées au moment où la collecte d’informations a eu lieu. L’échantillon est composé de 200 élèves dont 100 élèves pour chacun des lycées choisis vu que nous faisons une étude comparative dans les deux établissements. Au niveau du statut des enquêtés du lycée Nangui Abrogoua, nous dénombrons 84 non doublants et 16 doublants. Pour le lycée Sainte Marie, aucun des enquêtés n’a le statut de doublant. Le niveau d’étude varie de la quatrième à la seconde.

1.3. Instrument de collecte de données

Etant donnée la taille de l’échantillon, nous avons utilisé le questionnaire d’enquête. En effet, l’avantage de cet outil est qu’il est l’un des moyens les plus commode de collecter de grandes quantités de données quantitatives. En effet, il contient généralement des questions fermées ou à choix multiples, permettant ainsi de faire l’analyse quantitative de certaines données. Au cours de l’étude, ces questionnaires ont permis de relever la perception du climat des établissements par les élèves. Ils sont composés de 41 items. Ces énoncés, formés de phrases interrogatives et affirmatives et répartis entre les différentes dimensions du climat scolaire, comportent chacun huit modalités de réponses qui sont : "Jamais", "Rarement", "Souvent" "Très souvent" et "Pas bien du tout", "Pas très bien", "Bien" "Très bien". Le questionnaire a été administré de façon directe à des élèves qui étaient accessibles soit parce qu’ils finissaient les derniers cours de l’année scolaire, soit parce qu’ils calculaient les moyennes de fin d’année scolaire.

1.4. Variables et indicateurs de mesures

1.5. Traitement des données

Les données collectées ont été traitées à l’aide du logiciel statistique SPSS. Ce logiciel spécialement conçu pour les analyses statistiques en sciences sociales a permis la réalisation des tests (Anova, les tests de Krusal Wallis, les tests T de student …) afin de déterminer la nature des relations entre les variables.

Résultats

2. Résultats

2.1. Sentiment de bien-être éprouvé par les élèves dans l’établissement et à l’intérieur de la classe

Le sentiment a nécessairement un impact sur le bien-être et le rendement des élèves. En effet un sentiment de bien-être plus prononcé chez un élève faciliterait l’apprentissage et conduirait à l’obtention de meilleurs résultats scolaires. Qu’il s’agisse dans la cour de l’école ou dans la classe, le sentiment éprouvé par les élèves agit d’une manière ou d’une autre sur son bien-être et probablement sur le processus d’apprentissage, sur les résultats scolaires.
  • Sentiment de bien-être éprouvé par les élèves dans l’établissement
À la question de savoir comment ils se sentent dans leur école, les élèves ont donné des réponses que nous avons rapportées dans le tableau ci-dessous.                                                         
La lecture du tableau montre que 17% des élèves du lycée Nangui Abrogoua et 18% des élèves du lycée Sainte Marie enquêtés ont déclaré ne pas se sentir « bien du tout » ou « pas très bien ». A l’opposé, une proportion des enquêtés des deux établissements, 83% pour le lycée Nangui Abrogoua et 82% pour le lycée Sainte Marie affirment se sentir « bien » et « très bien » dans l’environnement de leur lycée. Cependant il est à signaler que le sentiment ressenti par la minorité n’est pas à négliger en ce sens qu’elle constitue une partie des effectifs des différents établissements et que leur bien-être et leur rendement est tout aussi important que la majorité des autres élèves.
  • Sentiment de bien-être éprouvé par les élèves dans la classe
La classe est un élément important du bien-être et du rendement des élèves car ces derniers y passent le plus de temps. Ainsi, à la question de savoir ce qu’ils éprouvent lorsqu’ils sont dans la classe, ils nous ont donné les réponses qui se trouvent dans le tableau n°2:
L’analyse du tableau montre que plus de 1/4 des personnes interrogées au niveau du lycée Sainte Marie, soit 29% des élèves, ne déclarent « pas bien du tout » ou « pas très bien » se sentir à l’aise dans leur classe, tandis que pour le lycée Nangui Abrogoua seulement 17% des élèves, déclarent ne « pas bien du tout » ou « pas très bien » se sentir à l’aise dans leur classe. On note aussi 83% des élèves du lycée Nangui Abrogoua et 71% des élèves du lycée Sainte Marie trouvent que la classe est un endroit où ils se sentent « bien » et « très bien ». Le pourcentage des élèves qui ne se sentent pas bien dans leur classe est considérable et constituerait un élément important dans leur apprentissage et dans l’évaluation des établissements. Cette situation influence négativement leur bien-être et peut par conséquent avoir des répercussions néfastes sur le rendement scolaire.
  • Niveau d’appréciation de l’état de propreté de l’établissement
L’état de propreté de l’environnement d’apprentissage (école et classe) est très important dans l’épanouissement des élèves. En effet, un environnement mal sain serait source de mauvaise santé et de mal-être et de ce fait, constituerait une entrave à l’apprentissage efficace des élèves. Les avis des élèves recueillis sur l’état de propreté de leur établissement figurent dans le tableau n°3.
A l’analyse du tableau, il est constaté que 15% des enquêtés au Lycée Nangui Abrogoua déclarent que l’environnement de leur établissement est très propre et 24% d’entre ces enquêtés estiment que l’environnement est moyennement propre. En outre, 61% des enquêtés de ce même lycée déclarent que leur environnement d’apprentissage n’est pas vraiment propre ou n’est pas propre du tout. Au lycée Sainte Marie, 8% des enquêtés déclarent que l’environnement de leur établissement est très propre et 45% d’entre ces enquêtés estiment que l’environnement est moyennement propre. Enfin 47% des personnes interrogées dans le même établissement affirment que leur environnement d’apprentissage n’est pas vraiment propre ou n’est pas propre du tout. Les résultats de l’analyse révèlent un taux très élevé d’élèves qui affirment que leur établissement est mal sain. Cette situation de mal être ressenti par ces élèves influencera leur apprentissage et aura un impact direct sur leur rendement.

2.3. Difficultés rencontrées (Accidents de circulation, vols à main armée, nuisances sonores, bagarres, animaux dangereux) dans l’environnement des établissements

L’environnement des établissements scolaires présente quelques fois des situations désagréables pour les élèves. Il peut s’agir d’accidents de circulation, de vols à main armée, de bagarres entre apprenants, de nuisances sonores ou olfactives, etc. Ces situations difficiles pouvant exister aux alentours ou au sein de l’environnement scolaire peuvent altérer le bien-être des acteurs de l’école, et plus particulièrement celui des élèves qui sont tenus de produire des résultats scolaires satisfaisants. Nous avons recueilli les opinions des élèves relatives à la fréquence des difficultés rencontrées, aux actes de violences perpétrés par des élèves au sein ou aux alentours de l’établissement. Aussi, avons-nous établi le lien entre les actes de violences et le sentiment éprouvé. Ce sentiment éprouvé détermine un état de bien-être de l’apprenant.
2.3.1. Fréquence des difficultés rencontrées
Nous avons recueilli les données des élèves en fonction des fréquences des difficultés rencontrées devant l’établissement (Tableau n°4), dans la cour de l’établissement (tableau n°5) et dans la classe (Tableau n°6).
L’analyse des données du tableau révèle que 40% des élèves du lycée Nangui Abrogoua, déclarent avoir « souvent » ou « très souvent » rencontré des situations difficiles devant leur lycée contre 4% des élèves du lycée Sainte Marie qui ont déclarés avoir « souvent » ou « très souvent » rencontré des situations difficiles devant leur lycée. A l’opposé de ceux-ci, 96% des élèves du lycée Sainte Marie déclarent n’avoir « jamais » ou « rarement » rencontré des situations difficiles devant le lycée, contrairement au lycée Nangui Abrogoua ou plus de la moitié (60%) des élèves déclare n’avoir « jamais » ou « rarement » rencontré des situations difficiles devant le lycée. Cette situation, en ce qui concerne les élèves du lycée Nangui Abrogoua, s’explique sans doute, par le fait que leur établissement est situé en plein marché où règne naturellement un climat d’insécurité.
Les opinions relatives aux situations difficiles rencontrées dans la cour de l’établissement ont été aussi relevées, comme on le constate dans le tableau ci-dessous.                                                      
Compte tenu de la forte interaction entre élèves, la cour de récréation est incontestablement un endroit d’épanouissement, mais elle reste aussi un endroit à risque qui peut occasionner des situations difficiles. Ainsi, à la lecture du tableau ci-dessus, on a 29% des enquêtés du lycée Nangui Abrogoua et 17% des enquêtés du lycée Sainte Marie qui déclarent avoir « souvent » ou « très souvent » rencontré des situations difficiles dans la cour de récréation. On note tout de même que 83% des élèves du lycée Sainte Marie et 71% des élèves du lycée Nangui Abrogoua affirment le contraire.
Les situations difficiles rencontrées dans la salle de classe peuvent aussi altérer le bien-être des apprenants. Et le tableau qui suit expose les opinions de nos enquêtés par rapport à ce problème.
Concernant les situations difficiles rencontrées en salle de classe, 64% des élèves du lycée Sainte Marie interrogés indiquent n’avoir « jamais » ou « rarement » rencontré de telles situations. On relève aussi que 57% des élèves du lycée Nangui Abrogoua interrogés déclarent également n’avoir « jamais » ou « rarement » rencontré de telles situations. Les données du tableau montrent aussi que 36% des enquêtés du lycée Sainte Marie et 43% des enquêtés du lycée Nangui Abrogoua déclarent avoir « souvent » ou « très souvent » rencontré des situations difficiles en salle de classe.
L’analyse des tableaux 4, 5 et 6 permet de dire que des situations difficiles au sein de l’établissement et dans les salles de classe sont vécues par les élèves des deux lycées. Cependant, les difficultés rencontrées par les élèves devant leur établissement sont plus fréquentes pour le lycée Nangui Abrogoua et presqu’inexistant pour le lycée Sainte Marie. L’état de bien-être dans les deux établissements ne se dégrade pas dans la même proportion.
2.3.2. Actes de violences perpétrés (violences physiques et verbales) par des élèves au sein ou aux alentours de l’établissement
Au cours de l’année scolaire, il y a de nombreux actes de violences (violences physiques et verbales) qui sont perpétrés par les élèves au sein ou aux alentours des établissements, ces violences débouchent sur de nombreux coups et blessures, des traumatismes psychologiques dus aux injures infligées par ces derniers à leurs amis élèves. A la question de savoir s’il en existe dans leur établissement, les enquêtés nous ont donné les réponses consignées dans le tableau suivant.
La lecture du tableau montre que 30% des élèves du lycée Nangui Abrogoua et 66% des élèves du lycée Sainte Marie ont déclaré qu’il n’y a « jamais » ou « rarement » des actes de violences, tandis que 70% des élèves du lycée Nangui Abrogoua et 34% des élèves du lycée Sainte Marie en ont admis l’existence à des fréquences diverses. De l’analyse il ressort qu’il existe des actes de violences dans les deux établissements à des fréquences non négligeables. Cependant, les actes de violences perpétrés par les élèves sont plus présents au niveau du lycée Nangui Abrogoua. Sur cette base, on peut admettre que le bien-être des élèves lycée Nangui Abrogoua se dégrade plus que celui des élèves du lycée Sainte Marie.
2.3.3. Lien entre les actes de violences et les sentiments éprouvés par les élèves au sein de l’établissement
Les actes de violences ont des incidences sur le bien-être des élèves. Il est de ce fait important d’établir le lien pouvant exister entre ces actes de violences et le sentiment qu’éprouvent les élèves (Tableau n°8).
L’analyse du tableau de contingence des variables montre que de façon générale, les sentiments des élèves varient en fonction de la perception que ces derniers ont de leur environnement d’apprentissage. Ainsi, parmi les enquêtés du lycée Nangui Abrogoua qui disent qu’il n’y a jamais ou rarement des actes de violences dans leur établissement, 76,66% déclarent se sentir bien ou très bien, contre 23,33% qui déclarent ne pas se sentir bien du tout ou ne pas très bien se sentir au sein de leur établissement. Parmi ceux qui estiment qu’il y a souvent ou très souvent des actes de violences, seulement 14,28% affirment ne pas se sentir bien du tout ou ne pas très bien se sentir et 85,71% affirment se sentir bien ou très bien. Avec le test Khi deux carré d’indépendance, on se rend compte que le Khi deux carré calculé est égale à 5.929, ddl (le degré de liberté) = 9 ; p (la Signification asymptotique) = 0,747 ce qui permet de conclure que les actes de violences au sein de l’établissement » n’influencent pas le « sentiment éprouvé par l’élève ». S’agissant du lycée Sainte Marie, 84,84% des enquêtés qui affirment qu’il y a rarement ou même jamais d’actes de violences dans leur établissement, déclarent également se sentir bien ou très bien, contrairement à 15,15% des élèves qui déclarent ne pas se sentir bien du tout ou ne pas très bien se sentir au sein de leur établissement. Parmi ceux qui estiment qu’il y a souvent ou très souvent des actes de violences, 23,52% affirment ne pas se sentir bien du tout ou ne pas très bien se sentir et les 76,47% autres déclarent se sentir bien ou très bien au sein de leur établissement. Avec le test Khi deux carré d’indépendance, on se rend compte que le Khi deux carré calculé est égale à 12.355, ddl (le degré de liberté) = 9 ; p (la Signification asymptotique) = 0,194 ce qui permet de conclure que les actes de violences au sein de l’établissement » n’influencent pas le « sentiment éprouvé par l’élève ».

2.4. Rapport entre la perception de l’état de propreté et le sentiment de bien-être éprouvé par les élèves au sein des établissements scolaires

L’état de propreté influence le bien-être des élèves. Ainsi, analyser le lien entre la perception des élèves de l’état de propreté de leur établissement et le sentiment de bien-être qu’éprouvent ces derniers au sein de leur lycée nous a paru important. Et cette situation est résumée dans le tableau nº9 ci-dessous.                    
L’analyse du tableau montre que de façon générale, les sentiments des élèves varient en fonction du degré d’appréciation de l’état de propreté de leur environnement d’apprentissage. Ainsi, au niveau des enquêtés du lycée Nangui Abrogoua, parmi ceux qui estiment que leur établissement n’est pas du tout propre ou n’est pas très propre, 21,31% déclarent ne pas vraiment se sentir bien du tout ou très bien se sentir. Parmi ceux qui affirment se sentir bien ou très bien, 78,68% d’entre eux déclarent que leur établissement n’est pas du tout propre ou n’est pas très propre. Enfin, 89,74% des enquêtés qui sont d’avis que l’établissement est propre ou très propre, précisent de même bien ou très bien se sentir au sein de l’environnement d’apprentissage, contre 10,25% d’enquêtés qui affirment ne pas se sentir bien du tout ou très bien quand bien même que leur établissement serait propre ou très propre. Avec le test Khi deux carré d’indépendance, on se rend compte que le Khi deux carré calculé est égale à 19.430, ddl (le degré de liberté) = 9 ; p (la Signification asymptotique) = 0,022. Ce qui permet de conclure qu’il existe un lien entre l’état de propreté et la façon dont l’élève se sent au sein de l’école. La valeur du V de Cramer (0.190) indique cependant que ce lien est relativement faible. Malgré le fait que la valeur du V de cramer montre que le lien entre les deux variables soit relativement faible, nous ne devons pas négliger pour autant son existence et l’impact qu’il pourrait avoir sur le bien-être et le rendement de certains des élèves. S’agissant du lycée Sainte Marie, 78,72% des enquêtés qui affirment que l’établissement n’est pas propre du tout ou pas très propre, déclarent également se sentir bien ou très bien, contrairement à 21,27% des élèves qui déclarent ne pas se sentir bien du tout ou ne pas très bien se sentir au sein de leur établissement. Parmi ceux qui estiment que leur établissement est propre ou très propre, 15,09% affirment ne pas se sentir bien du tout ou ne pas très bien se sentir et 84,90% déclarent se sentir bien ou très bien au sein de leur établissement. Avec le test Khi deux carré d’indépendance, on se rend compte que le Khi deux carré calculé est égale à10.878, ddl (le degré de liberté) = 9 ; p (la Signification asymptotique) = 0,284. Ce qui permet de conclure qu’il n’existe pas de lien entre l’état de propreté et la façon dont l’élève se sent au sein de l’école.

2.5. Perceptions des pratiques pédagogiques en rapport avec le rendement scolaire

Les pratiques pédagogiques mises en œuvre par les enseignants déterminent les caractéristiques de l’activité efficace des apprenants. En effet, lorsqu’elles sont efficaces, elles peuvent favoriser la confiance des élèves en leurs maîtres et avoir un effet sur leurs rendements en classe. Les rendements des élèves se perçoivent à travers les moyennes obtenues en Mathématiques, Français, Anglais et SVT. Ainsi, la perception des pratiques pédagogiques et les rendements des élèves du lycée Nangui Abrogoua d’Adjamé et Sainte Marie de Cocody s’illustre à travers les tableaux nº10 et nº11.   
L’analyse du tableau 10 permet de constater l’impact des pratiques pédagogiques sur le rendement des élèves. Ainsi, au niveau des enquêtés du lycée Nangui Abrogoua d’Adjamé, parmi les élèves qui affirment que pendant les cours les enseignants tiennent compte « rarement » des élèves faibles dans leur discipline, 20 ont une moyenne comprise entre [6,50 et 19] en mathématique, entre [4,00 et 16,10] en anglais, entre [9,17 et 18,83] en SVT et 19 ont une moyenne comprise entre [6,00 et 18, 08] en français. Les 45 élèves dont les moyennes sont comprises entre [6,00 et 18,75] en mathématiques, entre [4,75 et 16,00] en anglais, entre [10 et 19] en SVT et les 44 élèves dont la moyenne en français est comprise entre [7,00 et 16,42] affirment que pendant les cours, les enseignants tiennent compte « souvent » des élèves faibles dans leur discipline. Enfin, les 35 élèves dont les moyennes sont comprises entre [8,10 et 20] en mathématique, entre [9,66 et 17,33] en français, entre [12,17 et 18,50] en SVT et les 34 élèves dont la moyenne en anglais est comprise entre [5,50 et 19,13] affirment que pendant les cours, les enseignants tiennent compte « très souvent » des élèves faibles dans leur discipline. Il ressort de l’analyse que plus les enseignants tiennent compte des élèves pendant leur cours, ces derniers sont épanouis, apprennent mieux et produise de bons rendements.
L’analyse du tableau permet de constater l’impact des pratiques pédagogiques sur le rendement des élèves. Ainsi, au niveau des enquêtés du lycée Sainte Marie de Cocody, parmi les élèves qui affirment que pendant les cours les enseignants ne tiennent « jamais » compte des élèves faibles dans leur discipline, 10 ont une moyenne comprise entre [8,50 et 15] en mathématiques, 12 ont une moyenne comprise entre [7,15 et 14,00] en français et entre [11 et 18,66] en anglais, et 11 ont une moyenne comprise entre [10,33 et 13,75] en SVT. Parmi les élèves qui affirment que pendant les cours les enseignants tiennent compte « rarement » des élèves faibles dans leur discipline, 25 ont une moyenne comprise entre [7 et 17] en mathématiques et entre [6 et 17] en SVT, 27 ont une moyenne comprise entre [7,33 et 14,58] en français et une moyenne comprise entre [8,75 et 18,67] en anglais. Les 40 élèves dont les moyennes sont comprises entre [4,25 et 18] en mathématiques, et les 38 élèves dont les moyennes sont comprises entre [8 et 15,66] en français, entre [5,33 et 18] en anglais, ainsi que les 36 élèves dont la moyenne en SVT est comprise entre [4 et 16,50] affirment que pendant les cours, les enseignants tiennent compte « souvent » des élèves faibles dans leur discipline. Enfin les 20 élèves dont les moyennes sont comprises entre [2 et 17] en Mathématique, entre [8,43 et 15] en Français, entre [6 et 17] en SVT et les 21 élèves dont la moyenne en Anglais est comprise entre [5 et 16] affirment que pendant les cours, les enseignants tiennent compte « très souvent » des élèves faibles dans leur discipline. Il ressort de l’analyse que plus les enseignants tiennent compte des élèves pendant leur cours, ces derniers sont épanouis et ont confiance en leurs enseignants, apprennent mieux et produisent de bons rendements.

Conclusion

Conclusion

Au terme de cette étude, il faut souligner que plusieurs études ont confirmé l’existence d’un lien entre le climat scolaire et le bien-être des élèves, souvent élaboré autour de certaines dimensions, notamment le niveau de violence ou de paix à l’école, le style de direction ou le climat organisationnel. S’inscrivant dans ce courant, cette recherche visait à analyser l’influence du climat scolaire sur le rendement scolaire et le bien-être des élèves des établissements secondaires publics d’Abidjan. Dans ce contexte, les données issues des investigations ont permis de constater que lorsque le taux de présence des dimensions du climat perçu positivement est élevé, on observe une motivation et un sentiment de bien-être de la part des élèves qui conduit à l’obtention de bonnes performances. Ainsi la perception d’un climat positif dans les écoles augmente le bien-être et la motivation des acteurs, plus précisément des apprenants. L’existence d’un climat scolaire positif amène les acteurs à s’impliquer davantage dans les activités éducatives au sein de l’établissement.
Relevons toutefois que les résultats de cette étude doivent être pris avec quelques réserves, vu le caractère empirique de l’échantillon. Ils ne peuvent donc pas être généralisés à tous les établissements du District d’Abidjan parce qu’ils ne portent que sur deux d’entre eux. D’autres travaux d’une grande étendue, avec un échantillon encore plus important, permettront de tirer les conclusions qui s’imposent.

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Publié

30 Juin 2020

Comment citer

Revue Espace, Territoires, Sociétés et Santé ,[En ligne], 2020,, mis en ligne le 30 Juin 2020. Consulté le . URL: https://www.retssa-ci.com/index.php?page=detail&k=95

Numéro

Rubrique

Espace,Sociétés et Santé